L'histoire :
Sans s’en rendre compte, Tenma vient de porter un coup fatal à Morpheus : alors que tout le désignait perdant, sa volonté sans faille lui a donné pour un instant la puissance - et l’armure - d’un chevalier d’or. Reprenant ses esprits, le chevalier Pégase voit soudain toutes les portes du monde des rêves s’écrouler avant de rencontrer El Cid, le chevalier d’or du capricorne : ce dernier lui apprend qu’il est venu ici pour retrouver Sisyphe, le chevalier d’or du sagittaire qui est prisonnier ici depuis 5 ans. Tous deux arrivent alors devant la seule porte encore debout, celle du rêve de Sisyphe. Mais, tandis qu’El Cid tente de la détruire pour libérer leur camarade, Oneiros, le dieu des rêves apparaît finalement. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il rappelle à lui les âmes des trois dieux qu’El Cid et Tenma viennent de terrasser, formant ainsi une chimère possédant la puissance des quatre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un 9ème volume où l’histoire n’avançait pas trop, on se réjouit de voir ce nouvel opus conclure enfin la partie sur le monde des rêves. Après plusieurs combats acharnés, El Cid et Tenma semblent bien être presque arrivés à leur but lorsque Oneiros rappelle à lui les âmes de ses 3 compagnons pour devenir une entité surpuissante et de surcroît très difficile à tuer puisqu’il faut éliminer les 4 âmes en même temps ! Heureusement, Athéna et Sisyphe enfin libéré, ainsi que Yato et Yuzuhira, vont pouvoir apporter leur contribution pour un final au sommet qui réjouira les amateurs de déicide. En dehors de la scène finale, l’ensemble des présents chapitres n’est guère original mais se laisse tout de même lire avec plaisir. Il faut dire qu’on est dans du shônen pur jus, avec ses avantages et ses défauts (au nombre desquels on a droit ici au dieu-boss-de-fin qui « mute » en un dieu 4 fois plus puissant histoire de monter encore d’un cran la difficulté, la volonté sans faille du héros qui lui permet d’augmenter sa puissance pour surmonter les épreuves, etc.). On notera par contre le bon goût scénaristique de ne pas rallonger encore la sauce pour ce combat final qui est finalement assez vite plié. Côté dessin, Shiori Teshirogi fourni toujours des planches aussi fournies et, cette fois, un peu plus lisibles que lors des précédents combats. On regrette néanmoins l’emploi d’onomatopées aussi gourmandes en espace et qui gâche parfois la lisibilité de ce qui se trouve en dessous. Malgré tout, la mangaka semble de plus en plus inspirée et offre parfois une série de pages véritablement superbes, à l’image du dernier chapitre qui montre par exemple quelques planches vraiment audacieuses et à la réalisation impeccable, et les quelques pages originellement en couleurs où Athéna et Sisyphe entrent en action sont également à noter à son crédit. Du bon boulot pour les amateurs de la série.