L'histoire :
Comme chaque année, le club de journalisme organise un concours de popularité où les filles votent pour le professeur qui les fait rêver. Cela fait neuf années consécutives que M. Nittai, le prof de sport, est dernier au classement général et il ne peut se permettre que cela arrive une dixième fois : ce serait l’humiliation suprême. Du coup, pour augmenter sa côte de popularité, il se porte systématiquement volontaire pour remplacer ses collègues absents. C’est ainsi qu’il se retrouve aujourd’hui à donner un cours de cuisine alors qu’il n’y connaît pas grand-chose. La leçon du jour est simple, faire cuire des œufs durs, mais cela semble poser un problème à Momoko qui se met à trembler de tout son être en portant une barquette. Etonnement, Inuzuka se réjouit de voir que la demoiselle a elle aussi un traumatisme et Momoko lui raconte alors son terrible passé : quand elle avait six ans, son père l’a forcée à ne manger que des œufs jusqu’à ce qu’elle commence à avoir des hallucinations, mais le plus dur à encaisser fut le jour où son père dessina des visages sur les œufs. Cette histoire ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd et M. Nittai se met aussitôt à donner des visages aux œufs : Momoko est ainsi neutralisée et le professeur va pouvoir imposer sa loi dans la classe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un tome où l’histoire perdait de sa bonne humeur, celui-ci remet l’humour au premier plan, et ce dès les premières pages avec un cours de cuisine surréaliste dans lequel les œufs sont une arme redoutable. Puis, un nouveau rival prénommé Shintarô fait son entrée en scène pour devenir le centre de l’histoire : il s’agit en fait d’une fille que son père a élevée comme un homme et qui ignore elle-même la vérité sur son sexe. Du coup, les quiproquos et les situations ambiguës sont nombreux. Tout cela se fait dans le n’importe quoi général sans que l’on puisse s’empêcher de rire, mais il est tout de même un petit peu dommage que cela soit au détriment de l’action. En revanche, le fan-service fait lui aussi son retour et, de ce côté-là, il n’y a rien à redire : les demoiselles les plus pulpeuses se retrouvent dénudées et, pour les amateurs, même le boddhisattva de la clarté solaire y passe. Bien que l’histoire n’avance pas vraiment, ce volume vous offrira un bon moment de rigolade et vous auriez tort de vous en priver.