L'histoire :
Shi Xiu a été pleinement acceptée par l’équipage de son mari et, ce soir, tout le monde boit en son honneur. Enfin presque. En effet, Xiang n’a pas digéré de s’être fait battre par la jeune femme et il compte bien se venger de cette humiliation. Il confie cela à un coéquipier qui est en fait à la solde de Guo Bo Dai : tous deux comptent utiliser la rancœur de Xiang pour se débarrasser de Shi Xiu. Quelques semaines plus tard, Zheng Yi mène sa flotte à l’abordage d’un navire marchand. Hélas, Liang Pao a lui aussi mené sa flotte à l’abordage du même navire. Zheng Yi et Liang Pao se disputent le droit de pillage et c’est Shi Xiu qui doit les calmer. La jeune femme propose un compromis qui satisfait les deux hommes mais cela ne plaît pas à l’ancienne prostituée. Cette dernière regrette que les différents pavillons pirates soient aussi désorganisés et décide de mettre en place une alliance commune...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier épisode dans lequel Shi Xiu devenait femme de pirate, ce deuxième volet entre de plein fouet dans ce qui nous intéresse le plus, à savoir l’ascension de la jeune femme. Ici, on découvre donc la vie des pirates, faite d’abordages et de pillages, et on fait connaissance avec les différentes flottes qui sévissent dans la baie. Bien loin de se contenter d’être une présentation du contexte, l’histoire donne dans l’action et progresse à un bon rythme : on assiste à plusieurs attaques et les pavillons des pirates commencent à s’unir, Shi Xiu ayant des idées de stratège tout à fait pertinentes et judicieuses. Ainsi, on en s’ennuie pas une seconde, que ce soit avec la plongée dans l’univers réaliste des pirates asiatiques ou l’élaboration de stratégies navales. On est donc toujours autant conquis par les aventures de Shi Xiu qui n’oublie pas au passage de nous dévoiler ses splendides formes (ce qui ravira ces messieurs), mises en valeurs par des graphismes qui sont par ailleurs toujours de très bonne facture. En tout cas, ce deuxième opus passe à l’abordage de nos yeux et on accepte volontiers d’être pris en otage.