L'histoire :
L’équipe Béta de l’USS Nebraska est à présent dans le cœur du sanctuaire et commence à explorer les lieux. Stillwood pénètre alors dans une cavité et, après quelques mètres, voit apparaître une araignée géante. Le militaire se saisit de son arme et lui tire dessus, mais celui-ci a beau vider son chargeur, la tarentule continue de s’approcher. C’est alors que Stillwood prend une fusée éclairante et l’allume, se rappelant que la lumière effraie les araignées, et l’effet désiré se produit. En sortant de cette grotte, il voit un puits dans lequel il décide de descendre, pensant y trouver la sortie, mais de nombreuses petites araignées se ruent sur lui et il qui tombe alors dans le vide. A l’intérieur de l’USS Nebraska, le commandant Hammish décide d’envoyer une équipe de sauvetage mais, cette fois-ci, il compte faire partie des membres. Dans le sanctuaire, Upacelski et Jake se dirigent vers le signal émis par la balise de Stillwood et c’est avec effroi qu’ils tombent sur le corps sans vie de leur ancien collègue, empalé sur une stalagmite. Mais un signal énorme se dirige vers eux…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici enfin le troisième tome de l’adaptation de Sanctuaire au format manga. Après deux premiers tomes emballants, on rentre enfin dans le cœur de la série, à savoir la lutte d’un équipage pour rester en vie contre une menace particulièrement meurtrière aux allures de démons. Le scénario concocté par Stéphane Betbeder se rapproche beaucoup de celui de Xavier Dorison dans la série originale, en misant sur différentes sensations de peur telles que la paranoïa, la claustrophobie ou encore la folie. Les visions horrifiques sont nombreuses et viennent rendre hommage au cinéma de genre avec un Alien dans le second tome, et maintenant une araignée géante rappelant celle du Seigneur des anneaux. Le huis clos organisé dans ce troisième volet est savamment mené, multipliant les personnages et les époques pour mieux nous faire découvrir des éléments délaissés par la série mère. Riccardo Crosa nous offre des traits très réussis, un cadrage surprenant et un découpage assez bien vu malgré un certain classicisme. L’encrage est assez léger et permet de conserver une grande lisibilité à la lecture. Cette réinterprétation d’un classique de la bande dessinée se poursuit de très bonne manière et s’avère presque aussi prenante que l’originale !
