L'histoire :
Du haut de ses 12 ans, Wendy ne se sent pas toujours à la hauteur des autres membres de la guilde Fairy Tail. Il faut dire qu’elle est souvent maladroite et qu’il faut régulièrement lui venir en aide. Aussi, elle décide d’effectuer une mission en solo sans prévenir le reste de la guilde pour prouver qu’elle mérite bien de faire partie de Fairy Tail. Toutefois, Carla l’accompagne dans sa quête et les membres de la guilde sont au courant de son projet. Après un trajet long et difficile, Wendy arrive enfin au village de sa mission. Là, il règne des phénomènes étranges et la demoiselle doit élucider ce mystère. Elle a à peine fait quelques pas qu’une demoiselle de son âge l’attaque : il s’agit de Yoshino, la seule magicienne du village. Yoshino défend les lieux mais, en voyant Wendy, comprend qu’elle n’a pas affaire à un ennemi. Les deux fillettes se lient vite d’amitié mais Wendy ne met pas sa mission de côté pour autant. Parviendra-t-elle à sauver le village et ses habitants ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Editée une première fois chez Pika, ce spin-off de Fairy Tail intitulé Blue Mistral revient mais c’est chez Nobi Nobi que cela se passe cette fois. En dehors d’une nouvelle illustration sur la jaquette, il n’y a pas grand-chose à attendre de cette réédition pour les lecteurs de la première heure. Néanmoins, pour les retardataires amateurs de Wendy, la chasseuse de dragons de 12 ans, c’est une charmante occasion de s’y plonger. On suit en effet Wendy (et bien sûr Carla) partie réaliser une mission d’investigation dans un village où des phénomènes étranges se produisent, notamment des disparitions de personnes. Si l’on retrouve les éléments principaux de Fairy Tail, l’ensemble a subi un traitement très doux, enfantin et féminin pour s’adapter au personnage principal. On a le droit à des passages très sentimentaux mais ceux-ci s’inscrivent bien dans la trame narrative et n’empêchent pas l’aventure de se montrer divertissante. Le scénario est plutôt efficace, les mystères nous intriguent. Côté graphismes, on retrouve nos marques, même avec la touche girly, c’est très sympathique. Une bonne idée.
