L'histoire :
La fin de la phase paradoxale du premier cycle de sommeil de Sophia est terminée mais la jeune femme reste inanimée. Pendant que son entourage cherche un moyen de la réveiller, Sophia parcourt ses souvenirs en présence de Mâyâ, l'entité dans son cerveau. Le duo suit ainsi la jeunesse insolente de la demoiselle, son atteinte aux mœurs à l'adolescence et son inaptitude à être mère. Cependant, en se rendant au chevet de sa mère atteinte par le virus, Sophia prit conscience qu'elle n'a jamais aimé personne et que personne ne l'a aimée. Aussi, sa décision de devenir un cyborg a été un salut pour elle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième volume n’est guère plus joyeux que ses prédécesseurs et s’intéresse à une tout autre forme de violence, plus axée sur les femmes. Que ce soit le parcours de Sophia ou de Helena, sans parler des autres demoiselles qu’on croise, la situation est d’autant plus compliquée qu’elles ne sont pas vraiment vues comme des êtres humains et doivent utiliser leur corps de manière assez sordide. En outre, les groupes de personnages sont quelque peu remaniés et l’histoire connait des rebondissements assez étonnants. Tout cela forme un scénario riche en suspense, en action et en révélations, la lecture n’en devient que plus captivante et intéressante, on n’en perd pas une miette d’autant que les graphismes sont bien soignés et impactants. A suivre !