L'histoire :
Tokyo, quartier de Shinjuku. Un homme au téléphone dans un hôtel menace quelqu’un de tout révéler sur ses magouilles financières. L’instant suivant, un énorme monstre de forme étrange et aux allures de momie apparaît et une explosion incandescente souffle une partie de l’hôtel, tuant l’homme ainsi que d’autres innocents. En partant, la momie croise la route d’une lycéenne qui réussit à la voir alors que les humains normaux ne le peuvent pas. Au moment où le monstre compte l’achever dans un parking souterrain, surgit un jeune homme dont l’attaque coupe littéralement les flammes en deux. Il se présente comme l’assassin des assassins, travaillant pour la déesse Athéna dont les oracles lui sont transmis par le hibou posé sur son épaule. La créature déclenche un déluge de feu sur le jeune homme, mais ce dernier n’y semble pas sensible. Il ressort des flammes dans une armure d’or étincelante, celle du capricorne... A l’extérieur, les forces spéciales ont évacué et bouclé le périmètre sur 10 km, sous les ordres d’un second jeune homme. Celui-ci est venu pour tuer Shura, le chevalier d’or du capricorne dont les actions n’ont pas été commandées par le Sanctuaire. Il s’agit d’Aiolia, le chevalier d’or du lion...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà bien une série dérivée dont on aurait pu se passer. Ce n’est pas l’idée de base qui pose problème, mais le traitement qui en est fait par Megumu Okada (qui réalise pourtant aussi Saint Seiya Episode G de manière à peu près honorable), qui se rate complétement tant au niveau des dessins que du scénario. Ce dernier est rempli d’aberrations et autres incohérences : cela va du monstre sanguinaire qui vient de ravager la moitié d’un hôtel mais qui prend le temps de regarder le carnet de correspondance d’une lycéenne évanouie dans la rue (pour connaître son nom ! Mais pourquoi faire !?), l’emmène dans un parking souterrain et attend qu’elle se réveille avant de tenter de la tuer, au chevalier du lion atteint du syndrome DBZ avec ses cheveux qui deviennent blonds et se redressent sur la tête lorsqu’il déploie son cosmos, en passant par l’évacuation totale de 10km² en plein Shinjuku en seulement 2h. Les dialogues aussi sont très souvent d’une platitude effarante, notamment en ce qui concerne la lycéenne-faire-valoir qui n’est presque là que pour répéter comme une godiche la fin des phrases des chevaliers qui lui parlent. Pour couronner le tout, les graphismes sont ratés de bout en bout : les couleurs flashy et les effets de style à outrance, notamment les scintillements des armures qui fileraient une crise à un épileptique (sans parler des insupportables fonds de case multicolores), fatiguent les yeux à un point rarement égalé, les silhouettes des protagonistes semblent issues du crayon de Tim Burton tant elles sont irréalistes et difformes, les effets de plis transforment tous les vêtements en sacs poubelle froissés et trop grands, et les combats sont incompréhensibles. En résumé, un fiasco total.