L'histoire :
Shura, le chevalier d’or du capricorne, a emmené Yoshino à l’hôpital se faire examiner pour être sûr que le feu ne lui a pas laissé de séquelle. Il lui explique que sa vie est désormais en danger car la guilde d’assassins à laquelle appartenait la momie incendiaire est secrète et n’a pas l’habitude de laisser des témoins en vie. Il n’a pas le temps d’en dire plus qu’une nouvelle créature sans-visage apparaît pour tenter de tuer Yoshino. Tandis que Shura s’apprête à combattre, un médecin de l’hôpital pénètre dans la zone de combat alors qu’aucun humain normal n’est censé pouvoir le faire. Et pour cause, ce dernier se présente comme étant lui aussi un chevalier d’Athéna : Shun d’Andromède. Celui-ci dit venir du futur et Shura remarque que la chaîne de Shun n’est pas normale : elle n’est pas physiquement présente mais seulement constituée de cosmos. Le combat entre la créature et Shun commence, et même si la défense du chevalier est parfaite, ce dernier se fatigue beaucoup trop rapidement sans l’aide de la puissance de son armure. Lorsque Shun fait enfin appel à son surpli, ce n’est pourtant pas l’armure d’Andromède qui apparaît, mais celle du chevalier d’or de la vierge, car dans le futur d’où il vient, Shun a remplacé Shaka à ce poste...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est sans surprise qu’on constate que ce deuxième opus possède toujours tous les défauts de son prédécesseur : colorisation et effets à outrance au point de rendre épileptique le lecteur, fonds de cases improbables et combats illisibles la plupart du temps, dialogues peu recherchés, silhouettes des personnages aux proportions aberrantes... Mais malgré tout, ce deuxième volet est un peu moins pénible à lire que le premier. Les quelques passages avec les chevaliers de bronze venus du futur attirent l’attention et y sont pour beaucoup dans le petit regain d’intérêt, même si on ne comprendra pas de quoi il retourne précisément pour le moment. Graphiquement aussi, voir Shun en action permet une petite « récréation » bienvenue. Néanmoins, c’est vraiment la seule chose qu’on retiendra, car après cela Shura affronte un nouveau gladiateur de la guerre des épées sacrées : Roland et son épée Durandal. Là, le combat dure un peu trop, d’autant plus qu’encore une fois, il est assez difficile à suivre visuellement. Bref, à peine mieux que le volume 1, donc toujours décevant.