L'histoire :
Aiolia, le chevalier d’or du lion est face à Mu, chevalier d’or du bélier. Celui-ci refuse de réparer l’armure du lion, aussi ce dernier décide-t-il de le contraindre par la force. Malheureusement, les attaques du lion passent à travers le corps du bélier. Puis, Mu emprisonne Aiolia en utilisant son pouvoir de psychokinésie. Mais dans un dernier sursaut de vie, l’amure d’or du lion se réveille et vient revêtir Aiolia, qui réussit alors à se libérer ! Sans attendre, le lion lance alors une attaque... contre des ennemis tapis dans l’ombre du côté opposé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
100% action à peu de chose près, ce deuxième double-volet met en scène de nombreux combats et voit l’entrée en scène de nouveaux protagonistes. En plus des combats contre les titans, un nouveau type d’ennemi entre en scène : les géants. Si ces derniers sont impressionnants visuellement, il s’avère finalement qu’ils ne sont que de la chair à canon et ne servent donc pas à grand-chose, si ce n’est rallonger la sauce. Autre point fatiguant, presque tous les méchants passent leur temps à tenir le même discours : les mortels sont de pitoyables insectes et les dieux sont au-dessus de tout, un mortel ne peut pas vaincre un dieu, bla bla bla... jusqu’à ce qu’ils se prennent une dérouillée en se demandant comment cela est possible ! Au bout de deux ou trois fois, le message est passé et l’arrogance des protagonistes devient véritablement lassante. Et en dehors de la multiplication des intervenants, le scénario n’avance pas vraiment... Il y a bien quelques passages intéressants mettant en scène le grand pope / chevalier d’or des gémeaux, mais le reste du temps on ne fait que découvrir des nouveaux chevaliers en action. Du point de vue des graphismes, les planches sont toujours aussi travaillées et les personnages souffrent toujours des mêmes déformations (corps longilignes et gaulés n’importe comment, membres trop longs, visages androgynes...) et prennent toujours les mêmes poses. Par contre, les armures sont toujours aussi impressionnantes... Un opus pas inintéressant mais qui montre déjà certains signes d’essoufflement, donc.