L'histoire :
Aiolia a brisé le sceau qui empêchait Cronos de retrouver son véritable corps. En le voyant apparaître devant lui, le chevalier d’or ressent son incroyable cosmos ouvrant sur un néant infini. Pourtant, les premiers mots que prononce Cronos sont perturbants : il se demande qui il est et ce qu’il fait là ! Il a tout simplement oublié qu’il était un dieu ! La Titan Mnémosyne, maîtresse de la mémoire, avance alors une explication : le sceau n’emprisonnait pas seulement le corps de Cronos, mais aussi son cosmos, c’est-à-dire toute son essence, mémoire et personnalité inclues, et l’éclair à la puissance incroyable qu’a lancé Aiolia et qui a réussi à briser ce sceau a également détruit en même temps le cosmos du dieu. Aiolia ne cherche pas à comprendre et attaque immédiatement Cronos, mais la Titan Thémis le protège. Elle qui représente la balance de la justice utilise son pouvoir pour écraser Aiolia sous une pression énorme, l’empêchant de bouger. Mais au moment où elle s’apprête à l’achever, Aiolia est sauvé in extremis par Shura, chevalier d’or du capricorne...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on pouvait s’y attendre vu la fin de l’opus précédent, ce 5e volet reprend sur une situation dont la criticité ne fait qu’augmenter : Aiolia a libéré le dieu Cronos qui se retrouve donc devant lui aux côtés de tous les Titans. Pourtant, Aiolia n’hésite pas une seconde à attaquer Cronos, mais face à tous les Titans, il se retrouve bientôt dans une position désespérée... jusqu’à ce qu’un deuxième chevalier d’or vienne l’épauler, puis un troisième ! D’autres combats « titanesques » ont lieu dans le reste du volume, mettant notamment en scène plein de méchants et de chevaliers d’or différents, et on peut dire que les amateurs seront comblés. Comme les combats sont variés, on ne s’ennuie pas un instant malgré le côté un peu répétitif du récit qui fait suivre tous ces affrontements à la chaîne. On découvre également que Pontos semble cacher ses véritables intentions aux Titans et qu’il œuvre en réalité pour libérer sa mystérieuse maîtresse et lui offrir le monde... Au dessin, Megumu Okada s’en sort toujours aussi bien et réussit à rendre ses planches lisibles malgré une débauche de tramages différents, de détails et d’effets en tout genre, ce qui n’est pas rien. Maintenant que le récit est arrivé en plein cœur de l’action, on attend de voir comment vont tourner tous ces duels !