L'histoire :
Ce matin, la petite sœur de Hibino remarque que la demoiselle porte un bracelet d’une marque célèbre et lui explique en quoi cela est une preuve de la possessivité de Kyôta : en fait, le bijou représente des menottes. Hibino est surprise mais heureuse que le garçon montre à quel point il est fou d’elle. En cours, les copines de Hibino trouvent que la demoiselle a changé mais cette dernière n’ose pas leur dire que c’est parce qu’elle a enfin fait l’amour avec Kyôta. Plus tard, Hibino constate qu’elle est 10ème au classement général : une fois de plus, sa relation avec Kyôta s’est faite au détriment de ses études. Aussi, pour faire remonter son appréciation, elle se porte volontaire pour être chef d’équipe lors de la journée du sport. Le problème, c’est que le professeur de la classe ne compte pas donner de recommandation à qui que ce soit en cas de défaite de ses élèves...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première partie de ce volume se déroule essentiellement dans l’univers scolaire puisque ce sont les résultats de Hibino et la fête du sport qui sont au cœur des évènements. Si on peut apprécier de voir la jeune fille un peu moins nunuche que d’habitude et qui sait enfin se montrer capable d’affirmer ses choix, on est en revanche déçu par tout le reste : le professeur et son attitude pitoyable, la fête du sport dont on ne voit qu’une seule épreuve, Kyôta qui aide sa belle en se laisser draguer par les filles... Non seulement l’auteur nous ressert le coup des mauvaises notes, mais le récit est une fois de plus ridicule et inintéressant. Quant à la deuxième partie, elle s’intéresse à la mère de Kyôta : on découvre pourquoi celle-ci a quitté le domicile conjugal et elle tente de renouer désespérément le contact avec son fils. Malheureusement, là encore on ne parvient pas à être convaincu car les personnages ont des réactions improbables, les révélations ne nous font pas d’effet et certains rebondissements sont aussi gros que prévisibles. La suite devrait clôturer cette partie-là mais il faut bien admettre qu’on n’attend plus grand-chose de la série.