L'histoire :
Depuis les événements de la veille, Kuran semble taciturne et Ichijô s’en inquiète. Mais il n’a pas vraiment le temps de se poser beaucoup de questions que la servante de l’internat vient le prévenir d’une nouvelle qui le met dans tous ses états : son grand-père va venir cette nuit. Celui-ci est un homme très puissant, que ce soit dans le monde des vampires où celui-ci fait partie des plus anciens membres du sénat, ou celui de la lumière dans lequel il est à la tête d’une entreprise extrêmement puissante. Tous ici le redoutent, même s’ils ne perdent pas de vue qu’il n’est qu’un aristocrate et non un sang pur comme Kuran qui reste leur seul et unique maître. Le vampire prétend être seulement venu voir son petit-fils mais profite que tous soient venus saluer son arrivée pour provoquer subtilement Kuran. Aidô et Ruka réagissent au quart de tour et s’interposent immédiatement entre eux pour protéger leur maître, manquant au passage de respect à l’ancêtre qui est alors à deux doigts de les tuer. Mais Kuran arrive à désamorcer la situation en punissant lui-même ses camarades. Une fois seul avec son petit-fils, l’homme lui rappelle que la seule raison pour laquelle il l’autorise à rester à l’académie est qu’il peut ainsi garder un œil sur Kuran, ce à quoi Ichijô lui répond qu’il ne trahira jamais son ami…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mettant un petit peu de côté les avancées dans les relations amoureuses du triangle Zero-Yûki-Kuran, l’auteur profite des quelques chapitres de ce volume pour faire avancer la trame de fond de l’histoire et aussi pour mettre en scène un flash-back un peu plus consistant que les précédents sur la jeunesse et les rencontres entre ces trois jeunes gens. Se présentant dans l’ensemble comme un volume de transition, ce troisième opus prend tout de même le temps d’introduire un nouveau personnage au sein de l’académie, une vampire dont les desseins semblent bien mauvais, et aussi de mettre en place des conflits de pouvoirs entre les différentes puissances du monde vampirique. Un tome assez intéressant donc, et soutenu par des graphismes toujours aussi fins et soignés malgré quelques petits défauts. Le tramage sert beaucoup pour augmenter l’ambiance sombre du monde de la nuit mais les tons utilisés sont parfois contestables ou un peu lourds. Les décors ne sont pas foison et cela est, là encore, parfois regrettable. Par contre, les plans et le découpage sont assez soignés et généralement bien choisis. Au final, encore un bon volume, dans la lignée de ses prédécesseurs.
