L'histoire :
Le 4 avril 1968, le pasteur Martin Luther King est assassiné. Après cela, la lutte de la communauté noire aux Etats-Unis n’a plus grand-chose de pacifique. La plupart des manifestations sont violentes, aussi bien du côté des civils que des policiers. Aussi, lorsque les journalistes filment un jeune homme noir se faire tabasser par des policiers blancs alors qu’il n’oppose aucune résistance, la population est choquée et émue. La victime, Johnny, croit fermement à une lutte pacifique pour faire changer les choses. Lorsqu’il est enfin soigné, Johnny ne tarde pas à rencontrer Kuroo qui remarque alors que le garçon est en fait atteint d’une grave maladie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours dans la même veine que les précédents volets, ce troisième volume offre à Kuroo la possibilité d’intervenir sur des opérations délicates qui s’inscrivent dans l’actualité de leur époque. Si la partie au Viêtnam est terminée et qu’on passe à la révolte des noirs contre la ségrégation (ce qui est finalement encore assez récent), le récit aborde également le syndrome de stress post-traumatique, les mensonges de la CIA et les expériences faites lors de la Seconde Guerre Mondiale. L’aspect médical vient évidemment au cœur des conversations et, si les interventions sont toujours aussi délicates et dangereuses, le contexte politique autour de ces dernières les rend encore plus passionnantes, enrichissantes et intéressantes. De plus, pour ceux qui ont des lacunes en histoire, voilà une occasion de se rattraper. Bref, aucune raison de se priver de cette lecture intense !