L'histoire :
Kuroo tente de se suicider en s’installant sur les rails du chemin de fer. Un train arrive à grande vitesse mais Yajima intervient à temps pour sauver le jeune homme. Kuroo lui explique alors qu’il a contracté une énorme dette et que l’argent de son assurance-vie est sa seule option pour parvenir à rembourser son usurier. Il sait en effet qu’il ne pourra jamais devenir médecin car il est en fauteuil roulant. Yajima parvient à le faire sourire en lui cirant de devenir le premier médecin japonais en fauteuil roulant. Pendant ce temps-là, les médecins du CHU discutent de l’état de Kuroo et de l’opération à mettre en place pour qu’il puisse remarcher...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Faire remarcher Kuroo, voilà la préoccupation des médecins. Toutefois, les motivations de ces derniers ne sont pas uniquement liées au serment d’Hippocrate : Yasumi et Honma voient là tous les deux un moyen de satisfaire leurs ambitions et acquérir encore plus de prestige auprès de la communauté des chercheurs. Ce sont donc des luttes de pouvoir et politiques qui se déroulent en coulisses. De plus, on a le droit à une récapitulatif de la place des handicapés dans la société japonaise au début des années 60 à travers le combats des patients comme Kuroo et Yajima, mais aussi la pratique du basket : les jeux paralympiques de 1964 sont l’occasion pour les personnes en fauteuil d’entrevoir des possibilités d’indépendance et des rêves d’avenir. Le récit se place donc très bien dans son époque tout en se nourrissant de ce contexte pour faire évoluer ses personnages. Enfin, le dernier tiers propose un épisode amusant avec une légende urbaine de fantôme en salle d’autopsie, avant de repartir sur une intrigue pleine de suspense. Pour le moment, on se demande juste ce qu’il se passe, comme Kuroo d’ailleurs, et ces mystères nous invitent évidemment à la prochaine consultation : cela fonctionne puisqu’on attend cela avec impatience. C’est grave docteur ?