L'histoire :
Comme Yuzuki a décidé de préparer leurs bentô tous les jours à partir de maintenant, elle et Haruto arrivent en retard en lycée. Et comme la jeune fille a de plus oublié la nourriture à la maison, la dispute éclate et Yuzuki veut repartir pour aller la chercher. Mais Haruto la retient par la main et c’est à ce moment que Nanami les surprend avant de repartir sans que le jeune homme n’ait eu le temps de dissiper le malentendu. Un peu plus tard, Haruto confie son problème à Takashi, et son ami lui rétorque que tout le monde pense que lui et Yuzuki sont en couple vu qu’ils arrivent ensemble chaque matin et que, de plus, la demoiselle veut maintenant leur préparer un bentô, ce qui n’arrange rien. Pour ne pas laisser le quiproquo s’installer, Haruto va profiter d’un instant où ils sont seuls tous les deux pour expliquer à Nanami qu’il ne sort pas avec Yuzuki, mais la jeune fille croit comprendre que son camarade est tout de même amoureux de cette dernière et lui promet de l’aider...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme prévu, la comédie sentimentale s’étoffe dans ce second volet où la chaîne des amours s’agrandit de plus en plus : Akari (la copine de Nanami et Yuzuki) est amoureuse de Narumi (le frère de Nanami) qui est amoureux de Yuzuki (tout comme Takashi) qui est amoureuse de Haruto qui est amoureux de Nanami... Et les choses ne traînent pas autant qu’on en a l’habitude dans ce genre de titres car on a déjà le droit à une ou deux déclarations et également à quelques râteaux et autres déceptions. Les choses avancent bien donc, et on sent que l’auteur ne place pas ici l’enjeu final au même niveau que dans d’autres séries où la déclaration et la réalisation de l’amour arrivent souvent après de très très nombreux chapitres, mais plutôt qu’il souhaite continuer à mettre en scène ses personnages dans la continuité : même si l’élu(e) répond négativement, les protagonistes rejetés ne comptent pas s’arrêter là pour autant, ou alors passent à autre chose. C’est peut-être ce qui fait l’intérêt de ce manga et l’empêche d’être une comédie sentimentale trop classique, vu que le reste est par contre sans grande surprise. Côté dessin, l’auteur fournit un job impeccable malgré une mise en scène la plupart du temps classique à une ou deux exceptions près, et nous offre parfois même quelques planches au découpage intéressant. Un titre sympathique donc, où l’auteur ne retombe pas dans les travers de sa série précédente Suzuka où l’histoire passait son temps à avancer avant de régresser aussi sec sans raison valable. D’ailleurs, en parlant de cette série, on retrouve ici en bonus de fin quelques strips humoristiques dont Yamato et Suzuka sont les héros. Maintenant que le scénario s’est un peu étoffé, on attend de voir si le 3ème volet continue sur cette bonne lancée.
