L'histoire de la série :
Ikki est un jeune garçon qui habite chez les soeurs Noyamano. Il va voir sa vie basculer le jour où il va découvrir les storm riders, des utilisateurs d’air treck, une sorte de roller à moteurs. Attiré par cet univers où les sensations donnent l’impression de s’envoler, Ikki va tout tenter pour en faire partie.
L'histoire :
Au milieu de la tornade, Ikki et Loki s’affrontent tandis que, plus loin sur deux autres avions, Agito fait face à Thor, et Kazu à Nottdag. Suivant toujours les directives données en début de match par Kilik, Agito arrive à suffisamment blesser Thor pour que ce dernier se replie sur l’avion de Nottdag. Ce dernier s’apprête alors à donner le coup de grâce au roi des flammes avec l’aide de son compagnon, mais il a alors la surprise de constater que Kazu n’est plus en face de lui. Et pour cause : au moment même où Thor rejoignait l’avion de Nottdag, Kazu passait quant à lui sur celui d’Agito ! Ainsi, le plan de Kilik peut s’exécuter : hors de portée de Freyja et de Loki, les deux autres membres de Sleipnire réunis sur un seul avion subissent de plein fouet l’attaque combinée des crocs d’Agito avec les flammes de Kazu. L’attaque forme alors une vague de feu qui déchire le ciel et l’avion des deux adversaires, mais ces derniers sautent en direction de l’avion des Kogarasu maru dans un dernier sursaut inattendu... Quant à Ikki, lui et Buccha créent chacun une onde de choc qui, en croisant l’autre, absorbe tout le vent de la zone. Ainsi, Loki ne peut plus utiliser ses tricks du vent, mais le combat n’est pas encore gagné pour autant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jusqu’ici, l’auteur oscillait dans cette série entre le très bon et le moyen, mais réussissait le tour de force de toujours fournir au final une histoire divertissante, même quand le scénario laissait à désirer. « Jusqu’ici », car, cette fois, le ratage est complet. Après une première moitié de volume qui termine le combat des Kogarasu maru contre l’équipe des Sleipnire de manière un peu trop grosse pour être crédible (même pour du Air Gear), la seconde moitié se consacre à la mise en place du sauvetage de Rika, prisonnière sur le porte-avion aux mains de Sora. La fin du combat donne donc dans le grand n’importe quoi (ondes de chocs qui « annulent » tout le vent à un kilomètre à la ronde, Onigiri dont l’odeur est un poison fatal...), et la suite s’encombre de quelques fioritures inutiles pour garder le lecteur sous tension, mais l’effet est raté, notamment avec le faux retournement de situation mais-en-fait-non lors du combat de Ringo contre son harmonique qui se montre assez inutile. Ce dernier utilise d’ailleurs une guitare dotée de la technologie de l’air treck et ses accords de musique détruisent tout sur leur passage d’une manière là encore assez difficile à gober. Bref, le scénario de ce volume n’est pas vraiment immersif et les graphismes, toujours très bons, rattrapent à peine le coup. Malgré le niveau élevé du dessin, on regrette en effet qu’en dehors de quelques exceptions, les planches soient assez ordinaires (par rapport à d’habitude s’entend). Ce 28ème opus est donc l’un des moins bons de la série et on espère que l’auteur va se reprendre un peu pour la prochaine mouture où devrait commencer le combat titanesque qui n’oppose plus désormais simplement des équipes de riders mais bien une organisation criminelle contre le reste du monde. On attend donc la suite en croisant les doigts pour que ce coup de mou ne soit que passager.