L'histoire :
Alisa a emmené Junk dans une taverne. Junk est stupéfait quand toutes les personnes présentes lui expliquent qu’ils sont des « sans baguette » : certains ont perdu leur baguette dans un accident, et d’autres sont simplement nés sans magie. Lorsque Junk montre qu’il peut utiliser la magie sans utiliser de baguette, l’ambiance change du tout au tout. Junk est considéré comme un sorcier et n’est donc plus le bienvenu. Les clients de la taverne lui rappellent que le pays a été marqué par de nombreux conflits opposant les sorciers aux sans baguette, mais que le temps de paix actuel n’est qu’une illusion : les sans baguette sont toujours méprisés. Junk réalise qu’il ne fait partie d’aucun des deux camps et ignore comment faire pour les réconcilier. C’est alors qu’arrive un groupe de sorcier belliqueux qui cherche à se servir des sans baguette comme des cobayes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On le sait depuis le début de la série, ceux qui ne savent pas manier de baguette pour utiliser la magie sont classés en bas de l’échelle sociale. Néanmoins, cela n’était pas trop mis en avant puisque le récit se charge avant tout de faire évoluer son personnage principal, Junk. Ici, le scénario aborde le sujet d’entrée de jeu pour étoffer l’univers de l’histoire et amorcer une grande bataille dans l’école. Il est clair que ce n’est pas très subtil comme entrée en matière, mais au moins les choses sont limpides. On sait ce qu’il s’est passé, ce que les problèmes actuels représentent comme danger et les motivations de chacun sont évidentes. De plus, l’action arrive rapidement et ne fait pas dans la légèreté : les combattants sont là pour faire mal (voire tuer) leurs ennemis et préfèrent frapper plutôt que parler. Malgré ce manque de délicatesse, ce quatrième volume remplit parfaitement son rôle et c’est bien comme cela.
