L'histoire :
Akira découvre avec stupeur que le professeur particulier qu’ont embauché ses frères est Shô Kasuga, qu’il a connu lorsqu’il était au collège et qui lui avait déjà donné des cours particuliers. A cette époque, Akira voulait « devenir un homme » le plus vite possible afin de pouvoir se déclarer à Mizuki, et Shô l’a donc coaché d’une manière plus que particulière... Akira craint qu’il ne soit revenu faire de sa vie un enfer mais le jeune homme le rassure : il n’est là que pour lui donner des cours. Seulement, la première chose qu’il fait est de sortir des magazines érotiques ! En tout cas, Akira lui fait bien comprendre que Mizuki ne doit pas apprendre l’épisode traumatisant que Shô lui a fait vivre, une « première fois » qui se serait très mal passé... Le lendemain, les jeunes filles du lycée Saint-Nobara apprennent qu’un homme va venir enseigner alors qu’il n’y avait jusqu’ici que des femmes aux postes d’enseignants. Il s’agit de Shô, qui est présenté comme étant homosexuel pour ne pas affoler les lycéennes. Akira de son côté a rendez-vous avec Bambi car il a demandé à ce dernier de l’aider à acheter des vêtements qui lui donneraient un air plus masculin, comme un costume. Par hasard, Mizuki va les apercevoir durant leur rendez-vous et dès lors va se poser des questions sur la sexualité de son petit ami. Pour ne rien arranger, elle va découvrir qu’Akira et Shô se connaissent également déjà...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, cette saison 2 confirme avec ce deuxième volet le pronostic établi à la lecture du premier: le niveau ne va pas s’élever par rapport à la saison précédente ! Tandis que le scénario reste toujours au ras des pâquerettes, ce sont les graphismes qui font cette fois un pas en arrière. Alors même que la mangaka s’était un peu émancipées de ses défauts les plus flagrants ces derniers temps, on voit donc le retour des têtes difformes montées sur des cous de girafes. Qui plus est, les gros plans sur les visages de profil ou en trois-quarts face semblent plus courants que précédemment alors que c’est typiquement le genre de cas ou le non-respect des proportions est le plus flagrant chez Mayu Shinjo (le pire exemple étant la dernière page du chapitre 7 qui est spécialement horrible). Pour ne rien rattraper, l’exemplaire consulté montrait un défaut de fabrication au niveau de plusieurs pages qui avaient un raccord de bande de papier en plein milieu. Egalement, l’adaptation française souffre dans certaines cases de l’effacement des textes japonais qui est mal réalisé (on voit les « coups de gomme » numériques et il reste parfois des morceaux du texte d’origine). Pire que tout : il y a même une erreur sur le prénom de l’héroïne qui passe de Mizuki à Misaki ! Une faute inacceptable qui montre bien tout le soin apporté par l’éditeur à son titre. Côté scénario, si le début est presque correct, on replonge rapidement à un niveau assez minable. L’auteur utilise des ressorts scénaristiques si énormes qu’ils en sont risibles, avec des rencontres des bonnes personnes pile au bon moment, des secrets bidons et ridicules, des conseils qui sortent de nulle part au milieu d’une discussion sans rapport, etc. Les protagonistes ne s’en sortent pas mieux au niveau de leur caractère, toujours aussi stupide : Akira, le héros, veut avoir l’air plus viril et décide de mettre un costume pour sortir, mais il continue juste après à s’habiller comme une fille, tandis que l’héroïne préfère quant à elle croire le premier inconnu venu plutôt que son petit ami concernant la sexualité de ce dernier (qui vient pourtant de passer les 6 derniers tomes à lui dire qu’il l’aime et à essayer de coucher avec elle...). Que ce soit l’histoire, les graphismes ou encore la fabrication du manga en lui-même, il n’y a donc presque rien à sauver de cet album que seules quelques adolescentes désespérantes et sans goût arriveront peut-être à apprécier.
