L'histoire :
A cause de Mizuki, le projet de carrière solo d’Akira est tombé à l’eau. Seulement, son producteur en est de ses frais avec cette histoire : cela lui a coûté 400 millions de yens (plus de 3 millions d’euros) ! Il annonce alors à Akira qu’il va devoir le rembourser en nature. Akira pense qu’il va devoir travailler pour rembourser et se dit prêt à faire un emploi « physique » ou encore « de nuit ». Le lycéen pense à des petits jobs ou un travail d’ouvrier en disant cela, mais son producteur pense qu’il parle de vendre son corps. Une fois le malentendu dissipé, le producteur explique précisément ce qu’il voulait dire : lorsqu’il aura terminé le lycée, Akira devra faire carrière avec les Blaue Rosen et le groupe travaillera gratuitement pour lui le temps de rembourser les 400 millions. Mais pour cela, il va déjà falloir qu’Akira arrive à convaincre Mizuki de se lancer dans une carrière professionnelle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 5ème volet marque la fin de la seconde partie de la série et l’heure est donc au constat : où en est-on après 10 tomes au total ? En dehors de l’évolution de la popularité des Blaue Rosen et d’Akira, rien n’a vraiment changé. Akira et Mizuki sortent certes ensemble, mais ils en restent toujours aux petits bisous (et encore), et continuent de se prendre la tête avec de fausses questions, sont toujours à se demander si l’autre va continuer à l’aimer, etc. A partir de la seconde moitié de ce dernier volume (pour le moment, car une 3ème saison est prévue), il est néanmoins beaucoup question de la « première fois » (le sujet avait pourtant déjà été abordé auparavant dans la série, mais...) et on constate que la relation du couple en est finalement toujours au même point. Entre les raisons bidons pour justifier un potentiel passage à l’acte, et cette façon de toujours faire des cachotteries à l’autre, Akira et Mizuki sont toujours aussi ridicules et n’ont finalement pas du tout évolué. Le pire c’est que cette fin de saison n’apporte même pas de vraie nouveauté et se contente d’un vague cliffhanger à la dernière page. En dehors du scénario, le reste n’est pas tellement réjouissant non plus : les graphismes possèdent toujours les mêmes défauts (visages « mal posés », problèmes de proportion des corps, beaucoup de planches minimalistes...), les personnages posent, les situations passent du ridicule à l’improbable, les ficelles scénaristiques sont grosses comme des cordes, certains dialogues sont grotesques... On a également droit à quelques fautes, dont dans un nom de personnage. Les numéros des tomes, voilà bien tout ce qui change dans cette série. Résumons : le bilan global de ce tome est à l’image du reste de la série jusqu’ici, c’est-à-dire peu glorieux.