L'histoire :
Les professeurs annoncent aux étudiants en première année de peinture à l'huile le sujet qu'ils vont devoir traiter : le paysage de Tokyo. Pour cela, les étudiants doivent réaliser une maquette et une peinture. Pour les aider à amorcer le travail, les professeurs les emmènent visiter le musée d'Edo-Tokyo. Sur place, chacun est impressionné par le volume du bâtiment, mais aussi par la quantité d'œuvres. Yatora et Takahashi font partie des plus attentifs car ils ont encore les critiques négatives du premier sujet en tête et ne souhaitent pas renouveler une telle expérience...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deux activités occupent Yatora : un nouveau sujet composé d'une maquette et une peinture, puis un festival sur fond de création en groupe. Dans les deux cas, les nerfs du jeune homme sont mis à rude épreuve car il doit réfléchir à beaucoup de choses dans un délai très court, tout en cherchant désespérément à comprendre ce qu'on attend de lui. Sans se montrer rébarbatif ou plaintif, le récit nous fait bien vivre les réflexions de son personnage principal ainsi que les différentes façons d'envisager la peinture ; la psychologie est limpide et la tension est plus que palpable. L'humour et l'agitation estudiantine permettent d'alléger un peu le propos et de le rendre divertissant. Un huitième tome bien réalisé.