L'histoire :
- Minako est triste car la Saint-Valentin approche et elle n’a pas de petit ami. Elle achète tout de même des chocolats dans une nouvelle boutique qui vient d’ouvrir, mais pour les manger elle-même ! Le lendemain, toutes les filles de la ville ont pris du poids, tandis qu’un nouvel immeuble est apparu : un institut de beauté qui promet aux femmes de perde leurs kilos superflus. Artemis se demande alors si tout cela ne serait pas une nouvelle manigance de l’ennemi...
- Minako est tombée amoureuse du mystérieux homme masqué qui est venu à son aide dans l’affaire des chocolats. D’ailleurs, toutes les jeunes filles ne parlent que de lui en ville. En regardant la télé, Minako découvre alors que le jeune homme est le nouvel acteur principal de la dernière série à succès auprès de la gente féminine. Nommé Ace, il joue dans le feuilleton le rôle d’un gentleman super-héros, mais l’est-il aussi dans la réalité ?
- En se rendant à l’enregistrement public de la série d’Ace, Minako tombe par hasard sur la commissaire de police, fan de l’acteur elle-aussi. Toutes deux s’entraident pour rentrer avant les autres groupies, mais la commissaire va découvrir par hasard le secret de la jeune fille...
- ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin de cette réédition de qualité dans ce 2nd volet de Sailor V, préquelle de la mondialement célèbre série Sailor Moon. Cette fois encore, Minako va affronter divers sbires de la Dark Agency selon le même schéma répétitif, mais par contre un second héros fait son apparition, un mystérieux jeune homme masqué nommé Ace. Ce dernier donne tout d’abord un coup de main à Minako et passe ensuite sous le feu des projecteurs, devenant une sorte d’idole de feuilleton télévisé jouant son propre rôle. L’intérêt ne réside encore une fois pas vraiment dans les aventures en elles-mêmes qui sont assez bateau, mais ce sont le traitement humoristique et le développement de l’histoire en toile de fond sur le long terme qui retiennent notre attention. L’auteur a en effet injecté beaucoup de gags dans son récit qui assume complétement son côté parodique du genre, avec par exemple Minako qui change sa réplique d’héroïne en fonction de la situation pour un rendu toujours amusant. Pour ce qui est du développement global, cette seconde partie de la série insiste sur la relation qui naît petit à petit entre Minako et Ace, cela pour mieux nous amener à un final dramatique qui fera de plus le lien directement avec Sailor Moon. Toujours avec son trait hyper fin et son style simple et épuré, la mangaka arrive à produire des planches agréables et qui sont également de plus en plus remplies. L’aspect magical-girl cosplay est toujours présent et apporte là encore une petite touche d’humour supplémentaire. On notera par ailleurs qu’un des chapitres est consacré à une mangaka qui produit une série à l’image de Sailor Moon : la mise en abime est déjà amusante en elle-même, mais c’est aussi le cas du décalage apporté pour présenter la vie de l’auteur (elle vit dans un palace de millionnaire !). Codename Sailor V est donc un diptyque sympathique pour les amateurs du genre, qui n’est certes pas indispensable avant la lecture de sa suite Sailor Moon mais qu’il serait tout de même dommage de rater.