L'histoire :
Kuro et ses amis ont réussi à s’enfuir mais Mata-san est restée derrière. Le docteur des yôkai voudrait retourner la chercher, mais Hideto lui fait entendre raison : il faut d’abord aller sauver Kotoko. Dans le monde des yôkai, ces derniers sont en train de débattre pour savoir s’ils tuent la jeune fille tout de suite ou s’ils la gardent un peu en vie comme atout contre Kuro et pour lui soutirer des informations. Finalement, il est décidé que la vie de Kotoko dépendra du parcours de Kuro : ils laisseront la jeune fille en vie jusqu’à ce que ce dernier arrive jusqu’à eux, et ils la tueront si Kuro meurt en chemin. De leur côté, Kuro et ses amis sont arrivés devant le portail géant dont les portes séparent le monde des humains de celui des yôkai. Le gardien apparaît alors devant eux : Jin est un karasu-tengu, un yôkai ayant l’apparence d’un corbeau, et il ne compte pas les laisser passer. Kuro engage alors le combat contre lui, mais le docteur ne semble pas de taille à vaincre le gardien...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toujours dans la lignée du volet précédent, on retrouve ici Kuro et ses amis qui, après avoir échappé au vampire, se rendent dans le monde des yôkai pour sauver Kotoko qui y est retenue prisonnière. En dehors de quelques explications sur la nature du monstre qu’ils viennent de fuir, mixées à d’autres concernant les origines des yôkai d’une manière globale, ce septième volet est donc presque entièrement consacré au sauvetage de la jeune fille. Kuro et son groupe doivent tout d’abord franchir le portail séparant le monde des humains de celui des yôkai, mais ce n’est pas la seule épreuve qui les attend car de nombreux obstacles les séparent encore de leur amie. Toujours dans le ton classique du shônen d’aventure, Kuro remporte ses affrontements plus grâce à ses bons sentiments (et à quelques ruses bien trouvées) et à sa volonté à toute épreuve que grâce à sa force brute. Un peu stéréotypé mais toujours sympathique, le récit se suit tranquillement sans être exceptionnel. L’action ne s’arrête presque jamais, et les risques encourus semblent plus grands que jamais, mais on ne ressent pourtant pas vraiment une grande tension. Sur ce point, le volume précédent était notamment bien mieux dosé. Un tome correct donc, mais pas extraordinaire.