L'histoire :
- Non loin du cours de tennis, Yayoi aperçoit un chiot visiblement mal en point. Elle le prend gentiment dans ses bras, mais il s’enfuit, effrayé par la venue d’autres personnes. Le lendemain, Yayoi se découvre des oreilles de chien sur le dessus de la tête : le chien était un yôkai qui lui a lancé un sort la transformant petit à petit en chienne. Seulement, comme Yayoi a avoué son amour à Kuro et qu’elle s’est prise un râteau il y a quelques mois, elle n’ose pas aujourd’hui aller lui demander de l’aide et se présenter ainsi devant lui...
- Kotoko est trop gentille avec tout le monde et ne se rend même pas compte qu’elle est amoureuse de Kuro. Après une journée particulièrement frustrante, elle se rend au sanctuaire familial et a la surprise de constater que celui qu’on nomme « le chef des yôkai » y a pris ses quartiers. S’il a pu pénétrer dans le sanctuaire, c’est qu’il est particulièrement puissant. Pourtant, ce yôkai redoutable va tomber sous le charme de Kotoko...
- ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Plusieurs affaires se partagent ce 11e volet. Pour commencer, Yayoi se fait jeter un sort par un yôkai qui la transforme petit à petit en chienne. Cet épisode est mignon et sert surtout à faire le point sur les sentiments de la jeune fille pour Kuro. Ensuite, toute la classe de Kuro et Kotoko fait une sortie scolaire en montagne et dort dans une auberge maudite. Ce chapitre et le suivant sont anecdotiques mais bien fagotés, avec une petite dose d’émotion. Toute la seconde partie du volume est dédiée à l’arrivée d’un yôkai dans la vie de Kotoko et Kuro : le très puissant « chef des yôkai », tombé sous le charme de la jeune fille. Là, la tension monte d’un cran, voire de plusieurs, car le yôkai rentre en conflit avec Kuro, un conflit aux conséquences potentiellement dramatiques... En partant comme toujours de petites affaires ou d’éléments et de rebondissements plutôt classiques, le mangaka arrive pourtant encore une fois à nous accrocher à son récit. Vu le cliffhanger de fin, on peut même dire qu’on attend la suite avec impatience.