L'histoire :
Iwada, Nimura, Ako et Teru ont réussi à atterrir sur le toit d’un centre commercial. De là, ils peuvent constater que la ville où ils se trouvent a été complètement dévastée et qu’on ne peut plus voir le ciel à cause d’un gigantesque nuage de cendre : on devine à peine un rond orange qui éclaire un peu les environs. Ils observent le paysage de désolation quand une énorme colonne de feu apparaît au loin, dans la direction de Tokyo. Les quatre jeunes gens observent ce terrifiant spectacle quelques instants avant de partir explorer le centre commercial. Un peu plus tard, Nimura trouve Iwada en train d’essayer de faire marcher un petit poêle et lui annonce qu’il a trouvé de quoi boire et manger. De son côté, Teru s’inquiète pour Ako qui semble de plus en plus fatiguée. La jeune fille s’énerve car elle veut rester seule mais, devant l’insistance du garçon, finit par s’ouvrir et lui raconte ce qui la ronge...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ako et Teru se succèdent pour prendre la vedette dans cet antépénultième volume. C’est la demoiselle qui commence en nous racontant un peu son passé et les raisons qui font que son état léthargique s’éternise : la jeune fille nous dévoile une triste histoire et se montre plus faible que ce qu’on pouvait penser, cette fragilité renforçant notre sympathie pour elle ainsi que sa relation avec Teru. Puis, c’est celui-ci qui est au cœur de l’action et c’est à travers son regard que l’on découvre les dégâts causés par une tornade. En effet, tout au long du volume, la nature se déchaîne et les visions d’apocalypse se succèdent : colonnes de feu, tremblements de terre, tornade, pluie... On est une fois de plus pris par la tempête des évènements et la peur s’entremêle au suspense avec une efficacité à toute épreuve, d’autant plus que de nouveaux problèmes se dressent : un des membres du quatuor trouve la mort, les vivres manquent définitivement, la pollution de l’eau est indéniable et l’absence des gens (aussi bien morts que vivants) est franchement inquiétante. Avec tout cela, on ne s’ennuie pas une seule seconde et c’est une fois de plus avec impatience que l’on guette le prochain opus.