L'histoire :
Grâce au jagan, le pouvoir hypnotique de Ban, aux pouvoirs électriques de Ginji, le duo de choc des Get Bakers sort victorieux de son combat contre Makubex. Ce dernier accepte de détruire la bombe nucléaire qu'il était en train de construire au Mugenjô, la zone de non-droit des bas-fond de Shinjuku. Réalisant ses erreurs et recevant le soutien de tous ses amis, il décide de fonder les nouveaux Volts en écho au groupe qui règnait autrefois sur le Mugenjô et dont Ginji était le chef. Pour Heather, qui a engagé akabane ou encore Shido, le maître des animaux pour porter main forte aux Get Backers, la mission est un nouveau succès et tous s'apprêtent à recevoir la récompense. Mais un Get Backer riche n'en est plus un et il ne reste à Ban et Ginji qu'une maigre avance pour régler leurs énormes dettes. Aussi va-t-il falloir travailler de nouveau. Mais attention, il ne faut pas croire ! Ils sont aussi capables d'agir gratuitement, pour aider Shido par exemple, même si ce n'est pas toujours aussi désintéressé qu'on veut le croire. Ce descendant du clan des Maryûdo est en effet la cible de Kirihito : ce chef d'un clan rival, amateur de grosses araignées venimeuses, a déjà tissé sa toile autour de sa proie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est enfin la fin de l'aventure "Makubex" au Mugenjô. Même si elle se termine un peu en queue de poisson avec le peu crédible "mais on est tous tes amis en fait, tu n'es pas tout seul", elle aura été l'occasion de découvrir avec un plaisir certain le passé de Ginji. Il ne reste plus maintenant qu'à en savoir plus sur celui de Ban et la fin de ce volume laisse à penser que le sujet ne tardera pas à être abordé. Ce volume est aussi l'occasion pour la dream team de récupérateurs de se reposer un peu et de retrouver leurs activités normales. Cela donne un répit appréciable après des volumes chargés et suivre le quotidien des héros est agréable. On reste cependant bien dans un manga d'action où les combats continuent mais avec moultes situations décalées et pleines d'humour ou d'érotisme. Le personnage d'Heaven et son opulente poitrine à peine recouverte ou encore la bêtise de Ginji y sont pour beaucoup. L'ambiance particulière de ce manga tient beaucoup au dessin d'Ayamine qui s'affine avec le temps. On trouve ici de très bon encrages en dégradés, des décors très nets et travaillés comme rarement à l'image des hordes d'animaux qu'invoque Shido ou Kirihito. Clins d'oeil sympatiques, les révélations sur le making-of qui ponctuent le manga et qui font apprécier d'autant le travail des auteurs. Série hors-norme, fantastique, fun et sexy, ce 11e tome ne fait pas exception...