L'histoire :
Dans le Mugenjô, Ban et Ginji sont en train de monter d’interminables escaliers dans un paysage qui change constamment. Pour le moment, ils sont au milieu de pâtisseries volantes et Ginji a bien du mal à ne pas céder à la tentation. Au bout d’un moment, ils aperçoivent enfin un petit groupe d’adversaires et le combat qui s’annonce réjouit Ban. Pendant ce temps-là, Kazuki et Shido sont au pied de la Babylon Tower lorsqu’ils rencontrent Radô et l’apothicaire. Ce dernier leur explique qu’il est probablement le créateur de la tour et leur conseille de vite aller rejoindre leurs amis à l’entrée de la ligne de ceinture. Bien qu’il y soit déjà allé, Kazuki n’est pas certain de pouvoir en retrouver le chemin mais le vieil homme leur indique un couloir au bout duquel se trouvent les escaliers. Kazuki et Shido ne tergiversent pas très longtemps avant d’y aller, suivis par Radô. En les voyant s’éloigner, l’apothicaire murmure des excuses : il sait qu’il ne les reverra pas car sa mort est imminente…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire entame ce qui semble être le dernier tournant vers la fin de la série puisque toute la bande arrive dans le Mugenjô et que le combat final se rapproche grandement. En plus de nombreuses scènes d’action et de quelques gags disséminés de-ci de-là, on en apprend un peu plus sur les méchants et on retrouve des visages que l’on n’avait pas vus depuis quelques temps. Malheureusement, malgré toute cette volonté d’offrir un récit énergique, c’est pourtant l’effet inverse qui se produit : ça bouge dans tous les sens et il faut rester bien accroché pour suivre le fil, ce qui rend la lecture vite fatigante. De plus, si les personnages ont toujours eu tendance à se la péter, on frôle ici le ridicule avec des phrases du genre « je suis tellement balèze qu’à trois jours j’avais déjà des dents ». Les graphismes sont par ailleurs l’exact reflet du scénario : le dessinateur veut en mettre plein la vue mais cela ne fait que surcharger l’ensemble inutilement. Une déception donc, que l’on ne doute pas de voir corrigée par la suite.