L'histoire :
Morinoshin Itô est un producteur important dans le monde du petit écran. Quarante ans et toujours célibataire, il profite de sa position pour promouvoir de nouvelles actrices en leur faisant passer un droit de cuissage. Il attend d'ailleurs la venue de Natsu, une jeune fille de 16 ans, dans sa garçonnière. La sonnette de l'interphone retentit. Morinoshin se précipite vers son moniteur de commande et découvre avec stupeur le visage d'un type qui a tout l'air d'être un yakuza. Ne répondant pas, le producteur patiente encore un peu et entend une nouvelle sonnerie. Cette fois-ci, il s'agit de Natsu. Une fois chez lui, l'actrice ne perd pas de temps et demande à prendre une douche avant de passer à la casserole. Sortant de la salle de bain, elle a revêtu des lunettes. Morinoshin ne perd pas de temps et la pousse sur le lit. L'instant suivant, le yakuza force l'entrée de l'appartement à coup de tronçonneuse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tôru Fujisawa a le don pour combler les fans d'Onizuka ! Toujours aussi prompt à aider ses élèves et les sortir des pires galères, le professeur déjanté va cette fois-ci se faire passer pour un agent d'actrice. Et comme toujours, ce sont ses méthodes atypiques qui vont mettre le souk dans une industrie qui a tout d'une mafia ! Action et humour sont au rendez-vous de cette première partie classique mais efficace. La suite met en scène un des personnages favoris du mangaka : Uchiyamada ! Celui-ci va se retrouver embrigadé dans une succession de catastrophes alors qu'il était parti en vacances au bord de la mer ! Le résultat est drôle et voir le protagoniste essayer de jouer les héros de premier plan est assez irrésistible. L'album est bien évidemment toujours aussi propre graphiquement avec des dessins soignés et ce, dans le style Fujisawa habituel. Moins originale mais néanmoins plaisante, la série Paradise Lost se destine avant tout aux fans.