L'histoire :
Eikichi Onizuka n'a peur de rien et de personne lorsqu'il s'agit d'aider ses élèves. Alors qu'il est parvenu à se mettre un gang à dos, il est à présent traqué par Kagetora Tendo. Ce voyou a bien connu Onizuka plus jeune lorsqu'il était le légendaire délinquant de Shônan. En le suivant, il arrive dans un bar où les hôtesses sont vêtues uniquement de bikinis. Alors qu'il imagine qu'Onizuka est là pour passer un deal, il le voit passer commande de la spécialité maison. Surpris, Kagetora fait de même et voit une des serveuses lui presser un jus d'orange vigoureusement, secouant ainsi sa poitrine. Pour le voyou, Onizuka est tombé bien bas. Le pire est qu'il le voit ensuite se rendre au pachinko et remporter de nombreuses billes, qu'il échange contre des revues pornos et des sextoys pour se masturber. Alors qu'il le suit discrètement, il voit même Onizuka intervenir dans un vol à l'arraché. Kagetora n'en peut plus. Qu'est devenu celui qu'il considérait comme son éternel ennemi ? Il sort alors un pistolet...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même si l'originalité n'est plus forcément au rendez-vous des aventures d'Onizuka, le fameux GTO, suivre ces dernières reste toujours un bon moment. Dans ce huitième tome de Paradise Lost, la dernière série en date où il est au premier plan, il est traqué par un ancien type de Shônan qui le déteste depuis tellement d'années qu'il compte bien lui ruiner son existence. Via plusieurs flashbacks, on peut voir combien Onizuka a pu causer du tort à quelqu'un sans s'en rendre forcément compte et susciter de la haine à son encontre. Si durant une partie de l'album, on imagine que Kagetora, le type qui en veut à Onizuka, va régler ça en pleine rue, c'est au final au sein du lycée que sa guerre va être officiellement lancée. Mais ce champ de bataille lui sera-t-il favorable ? Drôle et bénéficiant de scènes souvent bien décalées, ce tome est divertissant, même si l'on sent que le mangaka utilise souvent les mêmes recettes, un méchant bien manichéen et obtus qui pourrait au final être sauvé par les conseils d'Onizuka, mais n'est-ce pas l'essence même de la série ? Bien dessiné, cet album convaincra les fans du professeur adepte du marteau pilon de poursuivre la lecture de cette série toujours plaisante.