L'histoire :
Riko et Miko, les jumelles, ont mis tellement le souk parmi les élèves du White Swan, le centre d'accueil pour jeunes, qu'Ayamé, l'une des éducatrices, est en colère. Elle n'en démord pas et décide de se rendre chez leur père adoptif qui n'est autre que le chef d'un gang de yakuzas. Onizuka ne parvient pas à la raisonner et l'accompagne donc bon gré mal gré. Ayamé est venue avec son bokken, un sabre en bois, et a bien l'intention de dénoncer les agissements extrêmes des deux jeunes filles. Elle parvient à assommer plusieurs hommes du gang mais des renforts arrivent rapidement. Avant que la situation ne dégénère un peu plus, l'épouse du chef intervient et gifle même Miko pour ses agissements. Si la situation semble se calmer, la jeune fille compte bien se venger en mettant le feu au White Swan...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les tensions au White Swan ont été grandissantes au fil des albums de Shonan 14 days. Si jusqu'ici Onizuka a réussi à résoudre les problèmes de nombreux locataires de ce centre d'accueil, ce sont d'anciennes habitantes qui mettent maintenant le souk. Le pire est que ces deux jeunes filles sont encore plus extrêmes que les autres et sont même prêtes à intenter à la vie d'autrui pour exister. L'album s'ouvre avec la colère d'Ayamé vis-à-vis des jumelles. S'ensuit une opposition assez amusante entre l'éducatrice et les yakuzas ! Si les premières pages ne déçoivent pas (on est vite mis dans l'action), la suite manque un peu de souffle. Le mangaka perd un peu le côté épique de son titre et enchaîne des séquences plus courtes et moins marquantes. Certes, l'humour et l'action sont bel et bien là, mais il manque un petit quelque chose. Cette impression est hélas présente tout le long de ce volet et il n'y a qu'avec la dernière page que l'on se rassure sur la bonne tenue des futurs opus. On retiendra tout de même le flashback sur la jeunesse des jumelles qui permet de mieux comprendre les aléas de leur vie. En bref, avec ce 6ème tome un peu ampoulé, Fujisawa a fait le boulot, mais sans plus.