L'histoire :
Kikuchi et Urumi ont décidé de venir à Shonan pendant leurs vacances en voyant leur cher professeur Eikichi Onizuka à la télévision. Si ce dernier est plutôt ravi de les revoir, il n'a pas le temps de trop discuter car il doit faire comprendre à Miko, une des jumelles, que son envie de mettre le feu au White Swan cache quelque chose de plus profond. Urumi n'est pas surdouée pour rien et conseille à son professeur adoré de déclencher un incendie au foyer pour jeunes et de faire passer Miko pour la coupable. La jeune fille ne se doute d'absolument rien et, lorsqu'elle se rend chez ses parents adoptifs, elle se fait refouler : pour des yakuzas, avoir une personne recherchée par la police n'est pas très bon. Miko panique et, en voyant des images sur la télévision d'un magasin, comprend qu'elle est la principale suspecte dans un incendie criminel. Alors qu'une patrouille la pourchasse, Onizuka lui propose de faire un petit tour de moto...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Onizuka ne ménage pas ses efforts et les pensionnaires du White Swan peuvent le confirmer au fil des jours qui passent dans ce Shonan 14 days. Cette fois, le professeur le plus barré de l'éducation nipponne cherche la solution pour redonner goût à la vie ainsi que la confiance dans les autres à Miko, une des jumelles qui a failli incendier le foyer ! Comme d'habitude, Onizuka a une méthode assez particulière et, avec l'aide de Kikuchi et Urumi, cela sera spectaculaire et efficace ! La suite de l'album donne lieu à quelques scénettes amusantes comme l'amour à sens unique de Shinomi et d'Urumi à l'encontre du GTO. C'est toujours drôle et plus inspiré que les épisodes du sixième opus. La réflexion de Toru Fujisawa sur la société japonaise et la place des jeunes est toujours aussi pertinente. Le mangaka nous avait effrayés quelque peu avec un précédent volet en demi-teinte, il nous emballe à nouveau avec ce tome maîtrisé et dynamique. GTO forever ?