L'histoire :
A Halloween Town, tout le monde célèbre la fête d’Halloween. L’apothéose de l’évènement est le numéro de M. Jack Skellington, le roi des citrouilles. Ce squelette filiforme est sans conteste le citoyen le plus populaire et tous l’acclament, notamment Sally, la poupée de chiffons. Cette dernière ne peut hélas pas féliciter Jack car elle a du travail. Elle doit cueillir des plantes près du cimetière avant que le professeur, son maître, ne se réveille. Quelques instants plus tard, elle est en train de faire sa récolte quand elle aperçoit Jack qui l’air préoccupé. Malheureusement, c’est ce moment que choisit le professeur pour débarquer et ramener Sally à la maison. Quant à Jack, il se laisse aller à la déprime : il est las de tout et ne s’amuse plus d’Halloween. Perdu dans ses réflexions, il erre sans faire attention à l’endroit où le mènent ses pas. Il arrive ainsi dans une forêt assez étrange où des arbres arborent des motifs. Jack réalise que les motifs sont en fait des portes et ouvre celle du sapin. Le voilà alors à Christmas Town, un univers joyeux qui va bouleverser le squelette au point qu’il désire organiser lui-même Noël cette année. Seulement, Jack n’a pas tout à fait bien saisi l’esprit de Noël...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cela fait maintenant quatre ans que Jun Asuka nous a livré une adaptation plus que correcte du véritable chef d’œuvre de Tim Burton, L’étrange Noël de M. Jack. Autant vous prévenir, seule la couverture (très jolie et en relief) a changé : si vous avez déjà eu l’occasion de lire cette version manga et n’êtes pas un collectionneur de tout ce qui rapporte au squelette filiforme, vous pouvez passer votre chemin. Pour les autres, principalement les non-initiés, c’est l’occasion de découvrir un univers aussi merveilleux qu’horrifique, enchanteur et maléfique, où la magie de Noël se mélange à l’épouvante de Halloween. Le scénario est très fidèle à celui du film et ne souffre pas de coupure abrupte. Le tout se lit donc sans déplaisir, bien au contraire, et les personnages ont tous autant de charisme que de capital sympathie. En outre, les passages chantés dans le film voient leurs répliques utilisées dans les scènes dessinées correspondantes : une mise en scène bien pensée et agréable ! Quant aux dessins, eux aussi sont d’une fidélité indéniable, mais on regrette peut-être un peu le côté trop « manga » dans certains plans. Rien de bien grave en tout cas, puisqu’on passe toujours un bon moment à Halloween Town ! Allez, venez donc y faire un tour si ce n’est pas déjà fait !