L'histoire :
Aujourd’hui, le Maid Latte a organisé une journée spéciale « Majokko à la mode ». Pour bien se préparer, Misaki a demandé à Satsuki des vidéos de l’animé en question et a passé la nuit à apprendre les formules magiques récitées par les personnages, qui sont des sorcières. Le jour J, tous les employés du Maid Latte sont prêts à accueillir les clients, sauf Aoi qui boude : le jeune homme est furieux de ne pouvoir se déguiser en sorcière, d’autant plus que le costume lui irait à merveille. Lorsque les clients finissent par arriver, Misaki fait tout pour se montrer digne de son personnage. Si cela est efficace sur le trio des imbéciles, c’est une autre paire de manches quand Usui arrive au café : la demoiselle n’arrive pas à le regarder dans les yeux. Dans les vestiaires, Aoi interroge Misaki sur sa relation avec le garçon mais la demoiselle esquive la question. Elle continue ensuite son service mais, étonnement, Usui ne se comporte pas comme un client lambda et se contente d’observer la belle de loin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec le baiser à la fin du volume précédent, on espérait que le scénario évoluerait un peu mais ce n’est malheureusement pas le cas. Certes, Misaki est troublée à chaque fois qu’elle aperçoit Usui mais c’est à peu près tout. En revanche, l’histoire prend le temps de développer les personnages secondaires. Ainsi, on en apprend encore davantage sur le passé de Hinata juste avant que celui-ci ne retrouve Misaki, le trio des imbéciles dévoile un passif de racailles, la famille de Misaki montre une situation pas très évidente, et Kanô est candidat aux élections des délégués. Si toutes les informations ne sont pas intéressantes, d’autres - notamment Hinata et la famille de Misaki - nous permettent d’approfondir et mieux appréhender certains personnages qui en deviennent de fait plus attachants. Mis à part le premier chapitre, on notera une baisse du fan-service : les serveuses ne revêtent qu’un uniforme de sorcière plus mignon que sexy, ce qui décevra ces messieurs (en même temps, la série est classé en shôjo, donc ce n’est pas très grave). En dehors de cela, il n’y a pas grand-chose de notable : la qualité est là mais il n’y a vraiment pas de planche qui sort du lot. Un volume divertissant somme toute mais qui moyennement utile.
