L'histoire :
Tentant de s'échapper du Kanjumaru, un navire pirate, Funako est attrapée in extremis par leur capitaine avant que le bateau sur lequel elle se trouve ne soit heurté par une des embarcations des gardes-côtes. Le choc est impressionnant mais ce sont finalement les pirates qui s'en sortent sans dommages majeurs et réussissent à fuir. Funako ne reste pas immobile et commence à grimper sur l'un des mâts du navire en frappant au passage l'un des pirates qui tentait de l'attraper. Arrivée tout en haut, ils lui demandent de descendre mais la lycéenne n'a que faire de leurs suppliques et observe alors les environs. Même si à terme la faim se fait sentir, ce sont finalement les nuages qui préoccupent Funako ainsi que le fait que leur bateau n'avance plus. Voyant les pirates contempler l'eau, elle s'interroge sur leurs gestes et soudain, l'un des pirates hurle que les fantômes des oeuvres vives sont là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Emballé à la lecture du premier volume de Mai Wai, celle de sa suite vient clairement refroidir les enthousiasmes peut-être trop précoces pour cette autre série de l'auteur de Dragon Head (chez Pika). Si le mangaka raconte toujours les mésaventures de Funako, une lycéenne capitaine du club de karaté de son école et qui a la fâcheuse habitude de se caresser la poitrine dès qu'elle réfléchit. Reprenant là où le précédent volet s'était conclu, l'histoire semble cette fois-ci prendre tellement son temps que les lecteurs arriveront à la fin du tome sans qu'il ne se soit presque rien passé, ou presque. Visuellement, Minetaro Mochizuki fournit par contre toujours une prestation de qualité. Du coup, si l'on profite pleinement du format plus grand (et d'une meilleure qualité papier), on en vient tout de même à se demander si la tarification pratiquée par l'éditeur ne paraît pas un peu excessive au vue de l'absence de pages couleurs ou d'une pagination moins importante (80 pages en moins), l'édition n'ayant rien de très luxueuse. Une suite moins emballante tant au niveau du scénario un peu trop plat ou du trou provoqué dans le porte-monnaie.