L'histoire :
Kakeru et ses amis sont en train de déjeuner sur le toit du collège et la bonne humeur est rendez-vous. Quand la sonnerie indiquant la fin de la pause retentit, Ayano est surprise : sa montre a cinq minutes de retard, ce qui est normalement impossible puisqu’elle est électronique. Finalement, les jeunes gens retournent en cours mais Johi n’est pas attentif, et continue à repenser à la montre d’Ayano : ce décalage temporel ne peut pas venir du pouvoir de Kakeru et quelqu’un d’autre est donc forcément responsable... A la fin des cours, le groupe de pyschic traverse un parc où ils sont attaqués par une bande de types ressemblant à des ninjas. Les collégiens tentent de se défendre mais un filet leur tombe dessus, les rendant alors incapables d’utiliser leur pouvoir. Heureusement, Mlle Hiyama vient protéger Kakeru et ses amis : ce qui est bizarre, c’est que la jeune femme semble connaître leurs assaillants et avoir fait partie de leur groupe...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on était déçu par le volume précédent, ce n’est pas celui-ci qui va arriver à relever le niveau. En effet, tout au long de la lecture, un côté naïf vient plomber le scénario qui n’était déjà pas palpitant : Mlle Hiyama décide de se retourner contre son organisation pour protéger Kakeru qui lui rappelle son défunt petit frère qui était si gentil et victime de brimades (et une bonne dose de pathos risible, une !), les anciens pyschic ennemis viennent prêter main forte aux amis de Kakeru en servant une soupe de bons sentiments (on est méchants parce qu’on se sent seuls alors qu’en fait on a bon fond), Kakeru est en proie au chagrin car il n’a pas réussi à sauver Ayano... Le tout agrémenté d’incohérences (par exemple une montre électronique avec des aiguilles), on a l’impression que le ton a clairement rajeuni : déjà que l’ennui n’était pas loin, c’est maintenant la consternation qui montre le bout de son nez. Dommage.