L'histoire :
Seul avec Tomoe dans l’espace temporel, Kakeru ne comprend pas pourquoi la demoiselle l’attaque. Celle-ci lui explique qu’il n’y a qu’un moyen de partir de cet endroit : la tuer ou mourir. Cependant, Kakeru ne veut pas attaquer et se contente d’esquiver les coups, les successives utilisations de son pouvoir commençant à l’affecter à tel point que ses cheveux en deviennent blancs. Puis, Tomoe lui montre une image de Todoroki triomphant sur ses amis. Sous le choc, Kakeru décide de tout faire pour protéger Ayano et se met à alors à attaquer Tomoe. A ce moment, le jeune homme fait preuve d’un tel contrôle de son pouvoir qu’il en retrouve alors ses cheveux noirs. Tomoe s’avoue finalement vaincue et, après avoir avoué que l’image de Todoroki était un mensonge, renvoie Kakeru à son époque en lui demandant d’arrêter son père : Ishimaku...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un entraînement rapide pour Kakeru dans lequel il lui suffit d’être motivé pour maîtriser son pouvoir, la première moitié de ce volume s’articule autour de Todoroki : cela apporte à la fois de l’action puisque le psychic veut se battre contre Kakeru, mais aussi des révélations surprenantes. Et c’est là que commence la partie navrante : le jeune homme nous révèle être le clone de Kakeru mais il n’a la même tête que l’original que lorsqu’il enlève sa casquette (c’est-dire le temps d’une page), son histoire (narrée dans un flash-back) est un ramassis de pathos et ses alternances sourires/grimaces d’une case à l’autre sont pénibles à suivre. Puis, c’est le vilain Ishimaku qui prend la vedette (en nous expliquant qu’il a envoyé les psychics contre Kakeru pour - comme tout grand méchant qui se respecte - détruire le monde) avant que l’histoire ne vire au jeu vidéo : pour récupérer la sauvegarde du monde (!), Kakeru et ses amis doivent aller en haut d’une gigantesque tour en résolvant des énigmes simples qui leur permettent de changer de niveau. Bref, cet avant-dernier volume continue d’enliser le scénario : le prochain volume saura-t-il relever le niveau et présenter un final acceptable ? Rien n’est moins sûr...
