L'histoire :
Kei Misaki est journaliste, mais depuis que la jeune femme a intégré la rédaction du « Journal du monde », elle ne s'occupe que de tâches subalternes comme faire le café ou aller chercher des cigarettes. Celle-ci dispose cependant d'un atout bien pratique puisqu'elle est capable de voir les morts et d'entendre leurs paroles. Kei a déjà tout tenté pour écrire des articles mais son rédacteur en chef refuse de voir les qualités de la jeune journaliste. Alors qu'un appel à la rédaction annonce un suicide, Kei se jette sur l'affaire. Elle se rend sur les lieux et constate d'emblée que la femme retrouvée morte a été assassinée. Pire encore, la journaliste a découvert une chose que la police n'a pas encore constatée : la victime était enceinte. Alors qu'elle confie cette information aux inspecteurs, ces derniers reçoivent un appel annonçant un nouveau meurtre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ces dernières années, Tôru Fujisawa a multiplié les séries courtes entre deux sagas d'Onizuka, le célèbre professeur décoloré de GTO. Le mangaka a beau être déjà très prolixe, il n'a pas encore le temps de réaliser tous ses projets. Soul messenger est l'un d'eux mais, par manque de temps, Fujisawa ne s'est contenté que d'écrire le scénario et il a confié la partie visuelle à l'un de ses assistants : Sho Kitagawa. L'histoire est assez classique et raconte les mésaventures de Kei Misaki, une journaliste qui voit des morts. Si la base du récit n'est pas la plus innovante qui soit, l’héroïne est attachante et la narration assez habile. Après le pitoyable Reverend D, Fujisawa prouve qu'il peut s'emparer d'une thématique inédite pour lui et en faire de belles choses. L'enquête sur les meurtres des femmes enceintes dure tout l'album et se suit très agréablement. Les dessins de Sho Kitagawa risquent quant à eux de plaire aux fans de Tôru Fujisawa. En effet, le style est très proche, le character design notamment, même si on notera des décors moins fignolés. En résumé, voici un premier opus plaisant !
