L'histoire :
Haruka a toujours été la meilleure. A l'école de police, elle était en tête de tous les classements. Le tir, les arts martiaux ou la psychologie criminelle n'avaient aucun secret pour la jeune femme. Alors, lorsque son coéquipier et petit ami dans le privé, Nishijima, apprend qu'elle s'est suicidée, il n'y croit pas. Rien dans sa vie ne pouvait la pousser à un tel acte, hormis son père, chef de l'unité spéciale de la police, qui tremperait dans des affaires bien louches. Nishijima n'a jamais pu prouver la culpabilité de ce dernier et, aujourd'hui, il sollicite Kei Misaki, la journaliste dotée de la capacité de communiquer avec les âmes des morts avec laquelle il a collaboré sur plusieurs affaires. Celle-ci connaît bien Haruka puisque c'est grâce à son fantôme qu'elle a pu aider Nishijima dans ses affaires. Malheureusement, Haruka reste sourde aux questions de Kei. Découvrir la véritable raison de son suicide a l'air de la troubler profondément...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour Torû Fujisawa, Soul Messenger est l'occasion de raconter un polar teinté de fantastique, loin de ses titres habituels. Grand bien lui en a pris puisque l'on a découvert un premier opus bien en place et bénéficiant des bons dessins de Sho Kitagawa, un des assistants de Fujisawa jusque-là. Malheureusement, le succès n'a pas été suffisant au Japon puisque Soul Messenger se conclut déjà avec ce second album. Cela est vraiment dommage car les lecteurs découvrent à peine le potentiel de ce titre. Dans ce second volet, Kei et Nishijima s'associent une fois encore pour découvrir les véritables causes de la mort de Haruka, mais aussi sur une affaire où une membre d'un groupe est assassinée. L'histoire est bien fichue et l'ouvrage conclut la série avec une fin très ouverte. Les dessins sont toujours très bons, même si ils ne le sont pas autant que ceux de Fujisawa. Dommage de voir que lorsque le créateur de G.T.O. sort de ses sentiers habituels, le public japonais ne suive pas forcément. De quoi l'avoir mauvaise après le très bon Tokkô, lui aussi arrêté en cours de route, et ce Soul Messenger...