L'histoire :
Dans l’immeuble désaffecté où se cachent le groupe de malfrats et la cible que l’organisation Black Label doit abattre, Mikoto s’est retrouvée isolée. Avec elle se trouvent les deux policiers : l’inspecteur Tatara qui est à terre, blessé, et sa collègue Suzue qui braque les voyous. Mais celle-ci tremble et il ne faut qu’un instant à l’un d’eux pour la désarmer. Mikoto est désormais seule face à une dizaine d’adversaires, avec en prime Suzue prise en otage... De leur côté, les autres s’en sortent mieux : le docteur Sagiri découpe les gardes de l’entrée avec son sabre, tandis que Hitsugi se charge des fuyards à la sulfateuse ! Quant à Miki, elle nettoie les étages en mode discret. Avec sa moto, Arashi arrive bientôt dans la pièce où Mikoto est en difficulté. Il arrive in extremis, et balance son engin à travers le mur. La diversion permet à Mikoto de récupérer Suzue et de la mettre à l’abri, mais avant qu’Arashi ne commence à tirer dans le tas, Mikoto prend une balle dans les côtes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première partie de ce second volet est dédiée à la suite et fin de l’attaque entamée dans le tome précédent. Les membres de Black Label donnent l’assaut d’un centre commercial désaffecté où se terre un groupe de malfrats armés qui les attendent de pied ferme. Ceux-ci sont évidemment surpris par la puissance de feu de l’équipe des héros et se font décimer à la pelle, mais il semble bien que l’éminence grise qui a missionné les voyous ne s’en inquiète pas réellement, l’homme en question ayant visiblement prévu plusieurs pièges allant de l’hélicoptère en renfort à une caméra cachée qui pourrait servir plus tard à faire tomber l’organisation Black Label... La seconde partie du volume est un peu plus calme. Tout d’abord, il est question de fan-service, de gros seins et d’un Arashi qui reste stoïque au milieu de tout cela. Puis, la dernière partie sert à nous présenter deux nouveaux personnages dont le développement aura probablement lieu dans le tome suivant. Encore une fois, le récit se suit pour les amateurs du genre, mais il n’y a là rien d’exceptionnel : les gunfights sont certes bourrins mais il s’agit surtout de tir au pigeon tant le groupe des héros ne rencontre aucune résistance, et le reste est constitué de planches servant à mettre en avant les poitrines de ces demoiselles, dans un style démesuré, voire même un peu difforme (rappelons que Shôji Sato, également auteur de Highschool of the dead, est très actif dans le milieu des dôjinshi hentaï sous le pseudonyme d’Inazuma). Graphiquement, on regrettera aussi que les scènes d’actions soient toujours un peu confuses, mais côté fan-service, ce tome-ci comme le précédent propose son lot de femmes dénudées. On notera tout de même un ou deux passages savoureux, mais l’ensemble demeure assez inégal. Triage X reste donc sur ses rails et confirme son niveau correct, sans plus. A réserver principalement aux fans de l’auteur.
