L'histoire :
Alors qu’il avait enfin retrouvé l’Eiko de la ville, Kazao se fait assommer et perd connaissance. Il se réveille quelques minutes plus tard dans la rue et s’étonne de trouver Yû à genoux à côté de lui. La demoiselle lui confesse alors l’avoir poursuivi avant de le trouver évanoui par terre. Pendant ce temps-là, sur l’île, Eiko observe la mer quand elle est rejointe par Kakkî. Ce dernier aimerait qu’elle oublie Kazao et lui fait sa déclaration. Malheureusement, Eiko ne peut répondre à ses sentiments car elle le considère comme un frère. Le garçon se met à pleurer mais n’a pas le temps d’insister plus que cela car Wanko déboule avec un rondin de bois et l’assomme. En voyant Kakkî à terre, Eiko est soudain victime d’un malaise : de drôles de souvenirs l’envahissent et elle perd connaissance...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le côté fan-service et sentimental passait plutôt bien dans le premier volet mais c’est l’effet inverse qui se produit ici. En effet, l’abondance de petites culottes vient souvent gâcher les scènes car elles ne sont pas bien amenées et le caractère audacieux de ces demoiselles n’est franchement pas crédible : tripotage de tétons, demande de main dans la culotte ou insistance à se faire peloter, poses volontairement aguicheuses... Tout cela rend le récit grotesque et la lecture devient plutôt laborieuse. Quant au côté SF, on en apprend un petit peu plus sur les sosies mais les révélations ne sont pas très étonnantes et on en n’apprend au final pas beaucoup : les mystères attisent un peu notre curiosité mais on a tout de même du mal à être captivé. Graphiquement, là aussi ce n’est pas génial : les personnages ont des silhouettes régulièrement mal soignées et les visages ont un rendu très étrange, entre mal fait et particulier. Par ailleurs, les décors sont toujours détaillés mais ont baissé en quantité, ce qui est dommage. Au final, ce deuxième volume est une grosse déception et on craint que la suite - et fin - ne soit du même acabit : espérons que l’on ait tort...