L'histoire :
Après avoir fait un cauchemar terriblement réaliste dans lequel il se voyait mourir dans un accident de moto sur l’autoroute, Kazao se réveille et décide d’aller faire un tour sur la plage. Là il repense à ce rêve très étrange : les sensations étaient vraiment prenantes alors qu’il n’a jamais fait de moto et n’a jamais quitté la petite île où il habite. Allongé sur le sable, il ferme les yeux et se met à pleurer avant d’entendre un garçon s’approcher et lui déclarer que la vie du nouveau Kazao ne fait que commencer. Au moment où il rouvre les yeux, Kazao ne se retrouve pourtant pas en face de l’inconnu mais d’Eiko, son amie d’enfance, qui se tient devant lui. Kazao lui raconte alors son rêve et la demoiselle lui confesse alors qu’elle aimerait bien découvrir un jour à quoi ressemble le continent, sans avoir à se contenter de la télévision. Le lendemain à l’école, tous les élèves doivent passer l’examen médical mensuel. Au moment où c’est à son tour de passer, Kazao est demandé par la directrice. Il va donc dans son bureau et la femme lui annonce que ses parents ont été retrouvés et désirent vivre avec leur fils. Sans qu’on lui demande son avis, Kazao doit alors quitter l’île pour aller dans une ville qu’il ne connaît pas et vivre avec des parents qui lui sont étrangers. Pourra-t-il oublier son île et surtout Eiko ? En tous cas, sa rencontre en ville avec la jolie Yû est loin d’être due au hasard et la demoiselle va tout faire pour le séduire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Commençant comme une bluette sentimentale où deux adolescents sont amoureux l’un de l’autre sur une île, l’histoire prend rapidement une tournure étonnante : après avoir vu la mort de son sosie en rêve, Kazao va devoir quitter son île pour aller vivre sur le continent avec des parents qu’il ne connaît pas et y faire la rencontre de Yû, une fille de son âge qui cherche absolument à lui faire oublier son amour de jeunesse. Même si les visages ne sont pas toujours bien faits, les personnages sont expressifs et ces demoiselles ont des formes plutôt généreuses (ce qui en ravira plus d’un). De plus, la mise en scène est dynamique, les décors sont nombreux et détaillés, et le tramage est varié à défaut d’avoir un rendu toujours optimal. La quantité de fan-service (essentiellement des culottes) paraît au début un peu gratuite mais devient tout de suite plus logique quand on découvre que tout cela est en fait organisé dans un but précis Et c’est d’ailleurs cela qui fait l’intérêt de ce titre car, s’il y a bien un côté amourette au scénario, l’intrigue possède un fond de science-fiction et les mystères sont nombreux : qui sont vraiment les enfants de l’île ? Quel est le rapport avec leurs sosies et pourquoi sont-ils ainsi épiés ? Quelle est la vraie particularité du lien entre Kazao et Eiko ? Toutes ces questions attisent notre curiosité et nous donnent envie d’en savoir plus : à suivre...
