L'histoire :
Sa collision avec Kiri a complètement perturbé Narumi qui se met alors à agir en accéléré. En moins de cinq minutes, le jeune homme a le temps de se ruer sur le stand de coiffure pour exécuter son travail, marquant ainsi la qualification du P.C., et de s’enfuir à toute vitesse. C’est alors que les membres du P.C. se rendent compte que Kiri a la lèvre qui saigne et cela provoque en eux une répressible fureur. Tous partent donc à la recherche de Narumi mais, finalement, c’est Kiri qui parvient à retrouver le jeune homme et à le calmer. Un peu après, la deuxième épreuve commence et, une fois de plus, le P.C. n’est pas au bout de ses surprises : cette fois, les groupes participants ont une heure pour coiffer un enfant. Seul problème : c’est un petit garçon particulièrement turbulent dont va devoir s’occuper le P.C. : le petit enfant ne fait que semer le désordre et refuse d’obéir. Les minutes défilent et, alors qu’il ne reste plus que 10 minutes aux concurrents, le P.C. n’a toujours pas réussi à calmer le garçon ni à le coiffer : Kiri, Narumi et les autres réussiront-ils cette épreuve ? Rien n’est moins sûr...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première partie de ce volume se déroule pendant les premières et deuxièmes épreuves éliminatoires du concours où l’équipe du P.C. est en danger : Narumi est d’abord très perturbé par sa collision avec Kiri, puis le groupe va avoir à faire à un gamin très turbulent. Cette première moitié mise donc avant tout sur l’humour et la détente, avant que la deuxième ne devienne plus sentimentale en s’intéressant aux histoires de cœur des personnages : Ochiai annonce à Narumi qu’il est amoureux de Kiri et va tenter ouvertement sa chance, et Narumi se montre jaloux (même s’il a encore du mal à admettre ses sentiments vis-à-vis de la demoiselle). Avec des malentendus et une Kiri toujours aussi impassible (à quelques brefs passages près), l’humour empêche la série de tomber dans du sentimentalisme trop mièvre et facile, ce qui rend la lecture toujours aussi plaisante. De plus, les graphismes sont tout à fait charmants (même s’ils sont très classiques pour un shôjô) : le tramage est aussi soigné que très utilisé, les personnages sont mignons et leurs coupes de cheveux sont faites avec attention, le découpage est dynamique... En tout cas, on ne se lasse pas de Beauty pop et on en redemande.
