L'histoire :
Après avoir eu une vision dans laquelle il voyait Misaki comme un ange, Satô décide de se raccrocher à la vie en considérant la demoiselle comme sa seule lumière. C’est ainsi que sa chambre se retrouve entièrement décorée avec Misaki comme thème : posters à l’effigie de la jeune fille, banderoles avec son nom, ordinateur truffé de photos... En découvrant un tel spectacle, la mère de Satô est mortifiée et, lorsqu’elle en parle à son mari, les parents du jeune homme se disputent quant à la conduite à avoir avec leur fils. Un peu après, le père fait sortir Satô de sa chambre pour que le garçon prenne enfin une décision sérieuse. Il pose une enveloppe contenant de l’argent sur la table en énonçant un ultimatum: soit Satô la prend et il devra retourner sur Tokyo pour s’investir à fond dans un travail, soit il se fait interner à l’hôpital psychiatrique. Satô tend la main vers l’enveloppe avant de renoncer et d’annoncer qu’il ira à l’hôpital pour quelques jours…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le précédent volume nous avait fait une bonne surprise en se montrant nettement plus intéressant que les autres. Malheureusement, celui-ci ne se montre pas à la hauteur et s’avère donc décevant. Certes, les personnages ont enfin compris qu’ils se mettaient eux-mêmes des obstacles et commencent à faire preuve de courage pour sortir de leur situation. L’intrigue générale progresse donc de façon encourageante mais le problème est toujours le même : bien que le comportement des protagonistes soit globalement assez réaliste, ces derniers continuent d’être pathétiques et peu attachants, sans parler des réactions de Misaki que l’on a du mal à saisir. De plus, le message des auteurs a beau être clair (prenez-vous en main pour arrêtez de vous fixer des barrières imaginaires qui vous empêche d’avancer), il est un peu trop appuyé et, de ce fait, devient un peu lourd. En revanche, les graphismes sont quant à eux constant dans la qualité avec une petite dose de fan-service bien sentie. Une légère déception donc.