L'histoire :
Dans un couvent, un homme armé et avec un symbole sur le front prétend que les misères du monde sont dues à ceux qui prient de faux dieux et s’en prend aux sœurs. Heureusement, un détachement de la croix de sang est sur les lieux. Chrome, sans attendre ses collègues ni respecter le plan prévu, pénètre dans le bâtiment par une fenêtre et abat le forcené... Au QG de la croix de sang, Akira attend impatiemment le retour de ses amis. Cela fait maintenant 3 mois que la jeune fille habite ici et elle tente de s’intégrer du mieux qu’elle peut : elle apprend la langue locale et s’est même fait embaucher par le curé du village pour l’aider à s’occuper des orphelins de guerre qu’il a recueillis. Quelques jours plus tard, Akira oublie sa montre à gousset dans la bibliothèque de l’église alors qu’elle parcourait les livres et journaux dans l’espoir d’y trouver des informations sur l’incendie de Santa Maria Del Fiore, cela dans le but d’essayer de retrouver la mémoire. Le soir venu, elle y retourne donc et tombe sur le curé qui vient juste de massacrer la plupart des enfants à la hache tout en tenant le même discours que l’homme au symbole sur le front que Chrome avait abattu précédemment...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux premiers tomes tout à fait mauvais, on n’attendait rien de ce nouveau volet et on constate malheureusement qu’on avait bien raison. Il faut dire qu’avec des fautes d’orthographe et d’accords de temps, des tirades incompréhensibles, mais aussi un scénario et des rebondissements bidons ainsi que des erreurs graphiques de raccord entre les cases, on est servi ! Maintenant installée dans la ville « secrète » appartenant au Vatican, Akira fait des efforts pour s’intégrer : elle apprend la langue locale et travaille auprès du curé de l’église du village, mais ce dernier va rapidement se révéler être manipulé par les démons. De son côté, Akira court le risque de voir la personnalité de « la fille de Marie » prendre le dessus sur la sienne, mais il faudrait pour cela que ses rêves s’arrêtent et qu’un événement lui fasse ressentir de la peur... Evidemment, à peine cela a-t-il été annoncé que toutes les conditions se réunissent soudain, et voilà l’héroïne qui voit sa personnalité changer et qu’elle décide alors de se rendre... auprès du chef des démons pour lui servir de potiche ! Après cela, Chrome et Seichirô se lancent à sa poursuite mais vont d’abord devoir affronter une milice interne de l’église qui a décidé de tuer Chrome car ce dernier est un démon. Encore une fois, tout cela est assez mal amené et pas toujours très logique, et les graphismes tout juste corrects et aux personnages stéréotypés ne relèvent pas le niveau (ne parlons même pas du coup de la milice de l’église chargée de faire le ménage en interne et qui décide de tuer leur meilleur élément sous prétexte que c’est un démon alors que ce sont les pontes de l’église qui l’ont justement mis dans leurs rangs). Bref, Chrome Breaker, c’est du nanar de série Z à lire au 3ème degré histoire de se moquer un coup, mais l’intérêt ne va guère plus loin.
