L'histoire :
Tous les invités de la réception se réveillent enfermés dans une des salles du bateau. Ils devinent sans peine qu’ils ont été drogués et emmenés là mais ils ignorent par qui et pourquoi. De plus, Victorica fait discrètement remarquer à Kujô qu’il y avait 11 convives alors qu’ils sont maintenant douze dans la pièce : le responsable de tout cela est donc forcément parmi eux. Si les hommes d’affaires s’énervent mais préfèrent rester tranquilles dans leur coin, les plus jeunes (Victorica, Kûjo et deux autres jeunes gens) inspectent les lieux : bouteille de vin et balles de tennis sur une table, meubles... Lorsque Kûjo se saisit d’un vase, un carreau d’arbalète fuse soudain sur lui et s’enfonce dans le mur à peine quelques centimètres plus haut que sa tête. Le jeune homme repense alors à l’histoire de bateau hanté qu’on lui avait raconté et comprend qu’il ne s’agit pas que d’un mythe. Etonnement, cela affole encore plus les hommes d’affaires qui se mettent à parler de chasse aux lièvres comme qu’ils savaient exactement ce qui leur arrive...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire se déroulant sur le bateau Queen Berry et que l’on avait entamée dans le volet précédent occupe entièrement ce volume : Victorica et Kujô se réveillent dans une pièce avec les autres invités de la réception dont la plupart semblent savoir pourquoi ils ont été enlevés. Rapidement, le groupe est restreint car une bonne partie des personnages secondaires sont éliminés, réduisant le nombre de protagonistes à suivre à cinq (dont les deux héros) : cela assouplit la lecture tout en permettant de mieux développer les caractères des survivants. En dehors des deux enfants, tout le monde est suspecté tour à tour pour créer une atmosphère de paranoïa et de suspense. Hélas, la lecture ne se montre pas immergente car on devine aisément qui est le coupable et les personnages ne sont pas vraiment attachants. Même le flash-back sur les origines de cette affaire ne passionne pas car le scénario en fait trop et cela lasse plus qu’autre chose. Néanmoins, on remarquera que la narration s’est améliorée : prendre le temps de dérouler l’histoire aura au moins permis de ne pas avoir de conclusion expéditive comme avant. Au final, ce troisième volet ne présente pas beaucoup d’intérêt et on doute que la suite n’améliore quoi que ce soit.