L'histoire :
En contact avec son lui du passé, Jun réalise qu’il va devoir lui-même créer sa propre poupée s’il veut pouvoir changer les choses et, par extension, le monde. Après cela, il découvre dans la réserve de la librairie un autre numéro du magazine contenant un morceau de poupée et, en rentrant chez lui, il découvre encore une fois le numéro suivant. Il décide alors de passer la nuit à essayer de recomposer un corps de poupée. Le lendemain matin, Jun évite de croiser le regard de Shinku pour ne pas éveiller ses soupçons et file à l’université. Durant la journée, Jun peine à masquer sa fatigue à son entourage mais la seule chose qui le préoccupe est de rentrer pour s’occuper de la confection de la poupée. Pendant ce temps, Shinku constate que Suigintô s’est résolue à utiliser sa valise pour dormir. Suigintô est en effet venue dans ce monde sans la sienne, ce qui montre que la Rozen Maiden était drôlement paniquée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La poupée en cours de confection par Jun est au centre de ce volume. D’abord, on constate que Jun est complètement obsédé par la poupée : il ne dort plus, ne pense qu’à elle et lui consacre tout son temps libre. De fait, le garçon commence à replonger peu à peu dans l’isolement et le désespoir. Néanmoins, ce n’est pas une régression de l’intrigue, bien au contraire : cela nous fait comprendre que la poupée en question a une influence néfaste sur le garçon et, au vu des éléments déjà en notre possession, on devine peu à peu de qui il s’agit. La deuxième partie du volume nous confirme d’ailleurs ces doutes et la poupée passe à l’attaque. Non seulement le caractère de celle-ci est assez inattendu, mais ses desseins le sont également. Cela offre une nouvelle dimension à l’intrigue ainsi que pas mal de révélations et d’action, sans oublier des rebondissements cruciaux. Le programme des festivités est fort intéressant et on se laisse emporter par la tempête. L’accroche de fin change elle aussi la donne et c’est donc volontiers que l’on retrouvera les Rozen Maiden au prochain numéro.
