L'histoire :
Après avoir fait un rêve dans lequel il couchait avec Kyôko, Luna et Hitomi en même temps, Daisuke enfile son costume et prend le train pour aller travailler. Là, le jeune homme aperçoit Kyôko parmi les voyageurs et il se rapproche d’elle pour entamer la conversation. Rapidement, la demoiselle met sa main sur la braguette de son collègue avant d’en sortir son sexe. Daisuke ne peut s’empêcher d’avoir une érection et le voyage va alors devenir très agréable... Un peu plus tard, au travail, Saori demande de l’aide à Daisuke pour changer une ampoule. La jeune femme en profite pour lui confier qu’elle a l’impression d’être observée depuis quelques temps. Daisuke ne tarde pas à lui proposer de surveiller ce qu’il se passe autour d’elle, mais cela ne va pas se révéler sans danger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement au volume précédent, celui-ci essaye de développer l’intrigue générale (si, si, il y en a une) puisque les évènements tournent autour de Saori : cette dernière est suivie par un détraqué employé par Momokawa et on apprend pourquoi ce dernier en veut à la belle. Néanmoins, cela se montre très décevant car cela ne sert qu’à placer quelques scènes de viols - fantasmées ou non - gratinées de dialogues lamentables (du genre « il vaut mieux violer une nana quand on a aucune chance de la séduire »...). Les demoiselles ont certes beau y prendre du plaisir à la fin, on reste tout de même perplexe devant ces passages. On fait également la connaissance de nouveaux personnages féminins qui, si elles ont un rôle à jouer dans les magouilles financières, servent surtout à varier les scènes coquines. Tout cela étant agrémenté de fautes d’orthographe (un peu moins nombreuses que dans le premier volume tout de même), on est donc déçu par cette tentative de scénario. Côté graphismes, la qualité n’a heureusement pas baissé : en plus de nouvelles demoiselles qui apportent de nouvelles tenues pour pimenter les juteuses scènes de sexe (tenue de lycéenne, kimono...), on est toujours séduit par le trait de l’auteur. Le jeu du tramage et des ombres est soigné, la mise en scène dynamique et le seul reproche à faire aux scènes de sexe provient de la censure. Au final, ce deuxième volume est décevant par le récit et on espère que le prochain clôturera par contre la trilogie de manière agréablement moite.