L'histoire :
Daisuke est un peu stressé ce matin car il intègre un grand groupe et cela l’intimide. Dans le hall d’entrée, il est accueilli par une charmante jeune femme avec qui il s’imagine déjà vivre une histoire d’amour. Celle-ci le conduit aux ressources humaines avant de retourner à son poste et Daisuke affiche un petit sourire niais en la regardant partir. Son sourire disparaît néanmoins rapidement quand le directeur des ressources humaines lui fait comprendre qu’il a été embauché par erreur et qu’il est relégué au secrétariat avec, comme seule consigne, de ne pas faire de vagues pour ne pas qu’on s’aperçoive de cette erreur de recrutement. Abattu, Daisuke découvre ensuite son lieu de travail et remarque alors qu’il a quatre collègues féminines toutes canons dont la jeune femme qui l’a accueilli dans le hall, Saori. Cependant, toutes vont le laisser passer la journée à faire du ménage car son bureau est recouvert d’ordures. A la fin de la journée, Daisuke est seul avec l’une d’elles, Kyôko, et se rend compte que la demoiselle est en train de se masturber. Le jeune homme accepte ses avances mais, dès qu’il a joui, il réalise que Saori les a vus et cette dernière le traite d’animal. Les autres femmes étaient dans la pièce d’à côté et on également entendu. Décidément, cette première journée ne s’est pas passée comme prévu et Daisuke va également devoir donner de sa personne tous les jours qui vont suivre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec l’histoire du jeune homme ordinaire qui se doit de satisfaire toutes ses collègues de bureau sauf la gentille petite prude dont il est amoureux (et qui a de faux airs de Iori de I’’S vu que le style du mangaka ressemble fortement à celui de Masakazu Katsura), le scénario ne fait pas vraiment dans l’originalité. Il y a bien une tentative d’intrigue politique puisqu’on nous explique que le secrétariat ne doit pas faire parler de lui et que les femmes qui y travaillent ont été mises là pour une raison bien précise et mystérieuse, mais il faut bien admettre qu’on n’y voit finalement aucun intérêt. Certes, ce n’est pas l’histoire qui prime dans ce genre de titres mais, quand on tente d’établir une intrigue, il n’est pas interdit de faire un petit effort. On regrette également de voir plusieurs fautes d’orthographe, preuve du manque d’attention porté à la traduction. En revanche, pour ce qui est des scènes de sexe, il y a de quoi faire car les jeunes femmes sont très entreprenantes et les positions s’enchaînent aussi vite que le nombre de rapports : broute-minou, fellation, partie à trois, yeux bandés, mains menottées, doigté anal... D’ailleurs, les jeunes femmes sont évidemment toutes différentes, tant dans leur caractère que dans leurs tenues en fonction des situations, histoire de varier les plaisirs de ce côté-là aussi. Toujours à ce propos, on remarque que les graphismes se montrent régulièrement originaux avec des plans inhabituels et un soin particulier apporté aux volumes des jeunes femmes, notamment à travers le jeu des ombres du tramage. On ressentirait presque la moiteur de ces demoiselles expressives et mamelues à souhait (il faut dire que le style des rapports est très « liquide ») s’il n’y avait pas cette disgracieuse censure qui rend quelques cases pas très lisibles. Pour le reste, la mise en scène est dynamique et le trait est plutôt soigné quand il s’agit de représenter ces dames, même si les poitrines sont régulièrement un peu trop difformes. Néanmoins, ceux qui veulent se rincer l’œil trouveront sans peine de quoi se satisfaire. Un début très humide pour un hentaï qui sort un peu du lot, donc.
