L'histoire :
Pour échapper à Shion et à sa bee qu’elle utilise comme une marionnette, Kagero prend Riko dans ses bras et saute par la fenêtre. L’atterrissage le blesse mais sa capacité de guérison le remet d’aplomb immédiatement. Shion les retrouve rapidement et lance son serviteur contre Kagero qui se retrouve blessé à nouveau, mais guérit encore une fois instantanément. Voyant que l’ouvrière en face de lui semble souffrir et tente de se débarrasser des abeilles qui recouvrent son corps, Kagero ne peut se résoudre à boire son sang comme Riko le lui demande. Il essaye alors de chasser les insectes, mais en vain, avant de s’apercevoir que la bee en face de lui est Kojima, le camarade de classe qui le martyrise régulièrement. Ce dernier est à moitié conscient et essaye de retenir ses coups car il a été touché par le fait que Kagero tente de l’aider alors qu’il devrait le haïr. C’en est trop pour Kagero dont les phéromones explosent alors, chassant les abeilles et mettant Shion à sa merci. Vaincue, celle-ci est chassée par Riko mais, au lieu de s’enfuir, la jeune fille se cache non loin en attendant l’instant propice. Tandis que Kagero a baissé sa garde et discute avec Kojima et Riko, cette dernière se fait alors attraper par Shion qui l’emmène au milieu d’une serre où elle déclenche un incendie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si l’histoire commence enfin à prendre son envol concernant le fond, cela est malheureusement couplé avec des passages toujours aussi peu originaux (et trop répétitifs) en ce qui concerne l’action au premier plan. D’un côté, l’auteur commence en effet à nous montrer que le monde des vampires n’est pas aussi limité qu’on aurait pu le croire : on comprend qu’il y a un vrai méchant qui fait peur à la queen bee (qui semble avoir vécu de sombres choses dans le passé) et qui manigance contre elle dans l’ombre, mais aussi que cette dernière n’est finalement pas unique (il existe d’autres reines). De l’autre, les événements courants ne sont qu’une succession de clichés, tout comme le sont les personnages ou leurs actions, leur caractère, leur évolution... Tout y passe : meilleur ami du héros qui se retrouve dans le camp adverse, anciens ennemis qui retournent leur veste, et même le classique passage du week-end à la plage ou encore le coup du café avec les protagonistes qui jouent les serveurs beaux-gosses ! Sans parler des dialogues qui ne sont pas non plus toujours bien trouvés... Les chapitres s’avèrent ainsi bien peu passionnants, mais les deux derniers éveillent tout de même un léger intérêt car quelques bouleversements ont lieu. Graphiquement, si le trait reste plutôt fin et les planches fournies (décors, détails, tramage...), on sent tout de même que le style de l’auteur n’est pas abouti à travers de nombreuses petites choses : raideur des corps et des mouvements, problèmes de silhouette, et surtout scènes d’action vraiment mal faites et parfois difficiles à saisir ! Un second tome qui possède toujours les mêmes défauts que son prédécesseur donc, et ne fait toujours pas suffisamment décoller la série pour nous passionner.