L'histoire :
Le paladin Jorad Mace a perdu le pouvoir de la lumière et, pour expier ses fautes, a décidé de se joindre aux troupes de l’alliance dans l’outre-terre pour se battre contre les démons. Les assauts répétés des monstres ne venant pas à bout des humains, une brève accalmie finit par faire son apparition. Cependant, Jorad Mace ne se satisfait pas des tâches qu’on lui confie. Aussi, lorsqu’un messager arrive avec des nouvelles urgentes et que le seigneur Trueblade dont il est sous les ordres demeure introuvable, Jorad n’hésite pas à enfourcher un griffon pour se rendre au bastion de l’honneur afin de le prévenir du danger qui guette. Hélas, il est attaqué en chemin par des démons et se retrouve rapidement en mauvaise posture. C’est alors qu’arrive un dragon bleu femelle, Tyri, qui vient à bout de ses adversaires. Cela fait un moment que son chemin s’était séparé de celui de Jorad qui est heureux de la retrouver. Comme ils poursuivent le même but, ils décident de se rendre ensemble au bastion mais ils vont de nouveau être attaqués en route et fait prisonniers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Richard A. Knaak et Jae Hwan Kim n’en sont pas à leur première collaboration sur un manga adapté de l’univers du jeu World of Warcraft, aussi n’est-on pas surpris de les retrouver pour un nouvel épisode. Shadow wing met en scène deux personnages que l’on avait déjà croisés dans Le puits solaire, le paladin Jorad Mace et la femelle dragon bleu Tyri, mais il n’est cependant pas indispensable de l’avoir lu pour suivre l’histoire. On retrouve donc ces deux-là dans l’outre-terre, une région hostile et dévastée, où ils vont avoir à faire avec un peuple victime d’une malédiction et des dragons d’un nouveau genre. La découverte de ces races est intéressante, surtout les dragons du néant, mais il faut cependant bien reconnaitre que l’intrigue n’est pas vraiment palpitante. En effet, le périple de Jorad et Tiry suit une évolution très linéaire et le récit manque de suspense. Néanmoins, certaines zones de mystère attisent notre curiosité et les enjeux de l’histoire semblent très importants, nous laissant espérer un deuxième volume plus intéressant. Par contre, on regrette la présence de nombreuses fautes d’orthographe dans cette adaptation française, un défaut récurrent chez l’éditeur. Quant aux graphismes, Jae Hwan Kim nous fournit comme à son habitude des planches léchées où les détails fourmillent et où le réalisme est assez saisissant. Le format du volume paraît néanmoins un peu petit et ne rend pas tout à fait honneur à la qualité des dessins mais on en apprécie tout de même le rendu. Le potentiel de ce diptyque n’est donc pas encore exploité mais la deuxième moitié devrait rattraper cela, du moins l’espère-t-on.
