L'histoire :
En lisant le journal intime de sa mère, Yuzu a eu un terrible choc en découvrant que son vrai père est en réalité M. Amakusa. Depuis, la jeune femme reste enfermée dans sa chambre et refuse d’en sortir. La grand-mère de la demoiselle, qui a une petite idée de ce que Yuzu a pu apprendre, ordonne à Hassuku d’emmener la demoiselle sur son lieu de travail. Cela tombe plutôt bien car c’est justement le moment que choisit Yuzu pour aller de l’avant et sortir de sa chambre. Les deux jeunes gens se rendent alors dans un bâtiment destiné à devenir le quartier général du conglomérat pour inspecter l’avancement des travaux. Cependant, quand ils arrivent là-bas, un homme d’âge mûr tente d’aborder Yuzu. Hassuku, qui sait visiblement de quoi l’inconnu veut s’entretenir avec la demoiselle, l’envoie balader et emmène la jeune héritière dans l’immeuble. La visite se passe plutôt bien mais, au bout d’un moment, Yuzu et Hassuku se retrouvent seuls et ce dernier en profite pour interroger la jeune fille sur ce qu’elle a trouvé dans la chambre de sa mère. Paniquée, Yuzu s’enfuit sans lui dire quoi que soit ni se douter non plus du piège qui l’attend…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois que Yuzu est sortie de sa chambre, l’histoire se met à piétiner pendant les deux tiers du volume. En effet, un peu en manque d’imagination, l’auteur nous ressert toujours les mêmes situations : la demoiselle manque de se faire enlever et doit choisir un fiancé parmi ses prétendants. D’ailleurs, le troisième et dernier de ces messieurs fait son apparition mais, malheureusement, il s’agit d’un personnage que l’on connaît déjà et la situation semble être au point mort. Heureusement, le dernier tiers sauve l’ensemble avec un retournement de situation bienvenu : Yuzu fait enfin un choix et Hassuku se montre enfin honnête. Ces évènements sont certes prévisibles mais ils ont au moins le mérite de faire avancer l’intrigue. Côté graphismes, la qualité est correcte et la coiffure que se fait Yuzu sur l’île est très mignonne. En résumé, les choses traînent en longueur mais font tout de même avancer l’ensemble : espérons que le rythme s’accélère par la suite.